La folle journée de Djoko

Lundi, Novak Djokovic a vécu une drôle de journée. A Dubaï, le Serbe ne pas manqué sa reprise. Après cinq semaines de coupure, le vainqueur du dernier Open d'Australie s'est aisément imposé contre l'espoir allemand Cedrik-Marcel Stebe (6-4, 6-2). Un peu plus tôt, il avait d'abord enfilé la tenue d'entraîneur pour conseiller son petit frère Marco, qui disputait seulement son troisième match sur le circuit ATP. En vain. Bénéficiant d'une invitation (wild-card) des organisateurs, le jeune joueur de 20 ans a perdu face au Kazakh Andrey Golubev (6-3, 6-2). Concédant sa troisième défaite en autant de rencontres sur le circuit ATP, après une année perturbée par une blessure à un poignet.

"Il y a un tas de choses positives et négatives à être son frère, a déclaré Marco Djokovic, 869e mondial. Financièrement, j'ai tout ce que je veux, je peux avoir les entraîneurs et les conditions d'entraînement appropriées. Mais tout le monde attend que vous soyez comme votre frère, ce qui est très dur à réussir. Des fois, j'ai un avantage, car peut-être que cela effraye des adversaires. Mais d'autres pensent 'il est le frère de Novak, donc je dois le battre'. Et ça peut être dur."

Facile vainqueur de Stebe (21 ans, 72e mondial), Novak Djokovic a compati avec son petit frère. "Il doit faire face à la pression de s'appeler Djokovic. Cela le préoccupe plus que son jeu. Quand il sera capable de se concentrer là-dessus et non sur ses doutes, il pourra devenir un joueur de classe mondiale", a-t-il analysé.

Le numéro un mondial a reconnu qu'il préférait le rôle de joueur à celui d'entraîneur. "C'était difficile pour moi de m'asseoir au bord du court. Au moins, quand je joue, je sais ce qu'il se passe. Mais j'étais heureux que mon frère ait une invitation. Il n'est pas encore à son meilleur niveau, mais il s'en rapproche." Mercredi, Novak Djokovic affrontera au prochain tour le vainqueur du match qui oppose Omar Awadhy, un invité originaire des Emirats arabes unis, et l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky.