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ATP DUBAÏ - Roger Federer n'a plus peur des gauchers

Maxime Dupuis

Mis à jour 27/02/2019 à 15:55 GMT+1

ATP DUBAÏ – Mercredi, Roger Federer dispute son deuxième tour face à Fernando Verdasco, gaucher de son état. Si le Suisse assure avoir eu des soucis avec les gauchers durant son adolescence, cette époque est largement révolue… si l’on met Rafael Nadal de côté, évidemment.

Roger Federer

Crédit: Getty Images

Roger Federer n’a pas peur de grand-chose. Il a passé l’âge. A 37 ans bien tassés, le Suisse n’est même plus effrayé par les gauchers. C’est dire… Si le plus célèbre d’entre eux, un certain Rafael Nadal, est son plus grand rival et lui a joué quelques tours dans sa carrière, Rodgeur marche à la sérénité. Il faut dire, aussi, que le chat Rafa se trouve de l’autre côté de la planète cette semaine, à Acapulco précisément.
Rafa pas là, Federer n’a pas été abandonné pour autant par les confrères gauchers de l’Espagnol puisqu’il en croisera un mercredi, en la personne de Fernando Verdasco. "Je n’ai plus peur des gauchers, comme c’était le cas lors de mon adolescence", a-t-il confié après avoir battu Philipp Kohlschreiber, lundi. "Je pense que c’est parce que j’ai été capable d’améliorer mon jeu. Après, chaque adversaire essaie de jouer sur vos faiblesses afin de vous faire déjouer. Ça ne changera pas avec Verdasco."
"J’ai déjà joué quelques gauchers par le passé, a-t-il ajouté. Et j’ai toujours pensé qu’il était surtout difficile d’affronter les gros serveurs gauchers parce que leur point fort va droit sur vos faiblesses. Et vos points forts, eux, vont droit sur… je ne sais pas trop. Pour un joueur qui joue ses revers à une main, j’ai un excellent bilan face à eux". Tous, sauf un : Rafael Nadal.

Le 7e ratio de l'histoire

Pourquoi ? Ç’a autant à voir avec le profil et le talent du Taureau de Manacor qu’avec sa main gauche. Ce que Federer confirme aisément : "C’est à cause du niveau de jeu qu’il est capable d’atteindre". Et ce que Mats Wilander nous détaillait il y a quelques mois. "Federer-Nadal, du point de vue de l'incompatibilité tactique, c'est un des pires match-up de tous les temps. Federer a une toute petite lacune technique, parce qu'il ne possède pas ce grand revers au-dessus de l'épaule qui aurait pu lui permettre de contrer Nadal sur terre. Mais ce tout petit déficit a engendré un problème tactique insurmontable."
Rafael Nadal mène 23-15 dans leurs duels. Ce qui explique pourquoi, dans l’ère Open, le Suisse aux vingt titres du Grand Chelem ne présente "que" le 7e meilleur ratio victoires/défaites face aux gauchers, avec 77,6% de réussite (125 victoires et 36 défaites), alors que son bilan global en carrière est de 81,9% de victoires (1183 - 261).
Si l’on retire les 38 rencontres que Federer a disputées face à Nadal - qui, pour l’anecdote, est le joueur avec le meilleur bilan face aux gauchers (86,5% de réussite) -, son ratio décolle à 89,4% de victoires (110 succès et 13 revers). Conclusion : le Bâlois n’a pas trop de souci quand il s'agit de résoudre les problèmes posés par les gauchers, s’ils ne s’appellent pas Rafael et que cela se passe ailleurs que sur terre battue. Et Verdasco dans tout ça ? Federer mène 6-0 face à lui. Quand on vous dit que Roger ne craint pas les gauchers…
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