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Juan Martin el Potro aimerait passer du diesel au turbo

Laurent Vergne

Mis à jour 02/05/2017 à 21:06 GMT+2

ATP ESTORIL - Eloigné des terrains depuis plus d'un mois, auteur d'un début de saison mitigé en termes de résultats, Juan Martin Del Potro n'a pas réussi à surfer sur sa dynamique de la fin de l'année 2016. L'Argentin va s'imposer un programme chargé dans les mois à venir, à commencer par ce mois de mai sur terre battue.

Juan Martin Del Potro - Miami 2017

Crédit: AFP

Mine de rien, cela faisait plus d'un mois que Juan Martin Del Potro n'avait plus été vu sur les courts. C'était à Miami, où il s'était incliné face à Roger Federer dès le deuxième tour. La même sanction qu'à Indian Wells et Acapulco. Là, par deux fois, c'est Novak Djokovic qui avait stoppé son parcours. C'est le drame de JMDP en 2017 : le sort ne l'a pas vraiment gâté. Conséquence, il peine à sortir de la zone (entre 30 et 40) qui est la sienne au classement ATP depuis maintenant plusieurs mois.
Del Potro a bien bossé depuis la fin mars et dès Estoril, cette semaine, il aimerait recueillir les fruits de cet investissement. Vainqueur de Yuichi Sugita (6-1, 6-3) mardi, il espère enchainer les victoires sur terre battue avant trois gros rendez-vous, à Madrid, Rome et bien sûr Roland-Garros, où il n'a plus mis les pieds depuis… 2012. "J'ai pris le temps nécessaire pour bien m'entrainer, a-t-il confié en arrivant à Estoril. Mon poignet a l'air de bien répondre. C'est bien, car lors de ma dernière série de matches, j'avais ressenti quelques douleurs."
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Del Potro n'a fait qu'une bouchée de Sugita : les temps forts de sa victoire

La saison sur terre, la plus difficile pour moi
A moins d'un mois de Roland-Garros, la Tour de Tandil aurait bien besoin d'un nouvel élan. Ses coups d'éclat du second semestre 2016 (finale aux Jeux de Rio, quart de finale à l'US Open, victoire en Coupe Davis, titre à Stockholm) permettaient d'envisager la saison 2017 comme celle du grand retour de l'Argentin aux affaires. Mais cela tarde à se confirmer. Après avoir volontairement délaissé le voyage en Australie afin de préparer au mieux la suite de sa campagne, Juan Martin Del Potro n'a gagné que six matches en quatre tournois.
Cette fois, à condition que le physique tienne, il a prévu de s'imposer un très gros programme au cours des quatre prochains mois : quatre tournois sur terre, donc, puis trois sur gazon et quatre autres sur dur. Soit un total de 11 tournois, dont les trois prochaines levées du Grand Chelem et quatre Masters 1000. Dans un premier temps, il lui faut grappiller quelques places au classement pour s'épargner des confrontations précoces à répétitions contre les meilleurs. A ce titre, conquérir un statut de tête de série à Roland-Garros serait bienvenu. Il est aujourd'hui à la frontière (il est 33e à l'ATP cette semaine).
Il tempère pourtant ses espoirs et ses ambitions pour la saison sur terre. "C'est la plus difficile pour moi, estime-t-il. Chaque match sur terre battue est compliqué pour moi. Mais je suis content de débuter par Estoril, car j'y ai de très bons souvenirs et j'ai toujours obtenu des bons résultats ici." C'est vrai. Vainqueur au Portugal en 2011 et 2012, ce sont là ses deux seuls titres sur ocre au cours des huit dernières années.

Il cherche un coach et a pensé à… Kuerten et Sampras

Mais Juan Martin Del Potro envisage aussi l'avenir à plus long terme. A 28 ans, il voudrait donner à sa carrière une nouvelle amplitude et cela pourrait passer par le choix d'un nouvel entraîneur. Depuis sa séparation avec Franco Davin à l'été 2015, il n'a plus de coach attitré. "Je n'ai pas, depuis, trouvé d'entraîneur en qui je puisse avoir une totale confiance", dit-il. Il cherche, mais n'a pas encore trouvé, même s'il a approché quelques très grands noms, comme pour suivre les traces de Murray (avec Lendl), Djokovic (Becker), Federer (Edberg) ou Cilic (Ivanisevic) ces dernières années.
Del Potro a révélé avoir frappé à quelques illustres portes, celle notamment de Pete Sampras ou Gustavo Kuerten, soulignant la difficulté de se mettre d'accord pour l'heure avec l'un ou l'autre. "C'est compliqué parce qu'ils ont tous beaucoup d'engagements, a expliqué l'Argentin. Ce serait formidable que quelqu'un comme ça puisse me suivre. Je suis tranquille. Le moment viendra, il faut juste attendre le bon."
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Juan Martin Del Potro à Miami en 2017.

Crédit: AFP

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