ATP Finals - Jannik Sinner remporte son premier Masters en dominant Taylor Fritz en finale (6-4, 6-4)
Publié 17/11/2024 à 19:38 GMT+1
Inéluctable ! Ce dimanche, Jannik Sinner a remporté son premier Masters en dominant sans histoire Taylor Fritz en finale à Turin (6-4, 6-4 en 1h25). L'Italien, numéro 1 mondial, se venge de sa défaite de l'an passé et termine sa saison immaculée avec un 8e titre. Sa mainmise sur le circuit est totale, à l'image de cette finale où il n'aura jamais tremblé.
Sinner, trois derniers points à l'image d'une emprise totale
Video credit: Eurosport
Le patron du tennis masculin s'appelle Jannik Sinner ! L'Italien remporte ses premiers ATP Finals en dominant Taylor Fritz en finale, 6-4 6-4. Intouchable toute la semaine, Sinner a étouffé l'Américain qui s'est accroché comme il a pu, mais a fini par céder une fois dans chaque set. Sinner boucle en apothéose une saison individuelle époustouflante, riche de ses deux premiers titres en Grand Chelem et d'un statut de n°1 mondial loin devant ses poursuivants. En 2024, il y avait Sinner et les autres.
Fritz sans solutions
Certes, il n'aura certes pas eu à affronter les deux autres favoris cette semaine au Pala Alpitour : Alcaraz, en délicatesse avec son corps et cette surface indoor, n'a pas passé les poules, et Zverev n'a pas su se défaire du piège Fritz en demi-finale. Mais les absents ont toujours tort, et Sinner a souvent eu raison cette saison, qu'importe le tableau. Face à lui, il avait l'outsider Fritz, qui a confirmé cette semaine - et surtout en demi-finale contre Zverev - ses progrès de la saison, qui l'avaient déjà emmené jusqu'à la finale de l'US Open, perdue face à son bourreau du jour. Sans prendre le moindre set, comme mardi quand il se sont affrontés en poule. Et comme ce dimanche, donc.Irrésistible face à Ruud en demie, Sinner a démarré sa finale avec le même niveau d'intensité. Soucieux de s'éviter le scénario de la saison passée, quand il avait battu Djokovic en poules avant de subir la loi du Serbe en finale, il a tout de suite montré à Fritz qu'il faudrait être impeccable au service. Sinon, la longueur de son retour et la lourdeur de ses frappes ont constamment mis l'Américain et son revers sous pression. S'il a pu par séquences tenir le rythme imposé par son adversaire, il a donné l'impression d'évoluer sur le fil, forcé de surjouer pour rivaliser.Fritz a craqué une première fois lors d'un septième jeu âpre, où Sinner a constamment fait jouer, et puni ses secondes balles trop tendres. À sa quatrième balle de break, il a surpris Fritz d'une amortie parfaite, avant de confirmer le break d'un jeu blanc ponctué de trois aces. Intouchable derrière son service tout le set, l'Italien a légèrement tremblé au moment de conclure. Mais la seule balle de débreak arrachée par Fritz a été balayée d'un service gagnant, avant de conclure la manche par un 10e ace.
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Menacé de débreak, Sinner aligne 3 points cinglants pour empocher le 1er set
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Le grand huit de Sinner
Malgré quelques erreurs au début du deuxième set, Sinner a continué d'étouffer Fritz avec sa qualité de retour. Un nouveau break a rapidement semblé inéluctable, il est survenu au premier jeu moyen de Fritz sur son service, à 2-2. La pression constante mise par le n°1 mondial, et les chants de ses supporters turinois, était trop forte pour Fritz, qui doit encore se demander ce qu'il faut faire pour faire douter ce Sinner-là. L'Américain n'est pas passé à côté de sa finale, bien au contraire. Mais l'Italien avait réponse à tout, et a montré sa solidité sur les points clés pour résister au baroud d'honneur adverse et mener son avantage jusqu'au bout. Sur un dernier coup droit trop croisé de l'Américain, il a pu lever les bras, s'offrant le titre sur le même score que lors de leur affrontement mardi.Cinq ans après avoir remporté les Next Gen ATP Finals à Milan, Sinner s'offre donc le trophée chez les grands. Et boucle une saison gargantuesque riche de 8 titres, dont 2 Grands Chelems (Melbourne, US Open) et 3 Masters 1000. Au classement, il sera lundi encore plus large n°1 mondial, avec près de 4000 points d'avance sur son dauphin, Zverev. Un gouffre sépare le patron italien et le reste du monde.
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Effet "Wow", "talent immense" : Sinner se souvient de sa première contre Alcaraz en Challenger
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