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La "grande" sensation : Le géant Opelka en demi-finales d'un Masters 1000 pour la première fois

Laurent Vergne

Mis à jour 14/05/2021 à 14:52 GMT+2

MASTERS 1000 ROME - Qui aurait imaginé cela en début de semaine ? Reilly Opelka s'est qualifié pour la toute première fois de sa carrière pour les demi-finales d'un Masters 1000. A Rome, le géant américain (2,11m) n'a toujours pas perdu un set. Vendredi, il a dominé l'Argentin Federico Delbonis en deux manches (7-5, 7-6) et affrontera Rafael Nadal samedi pour une place en finale.

Reilly Opelka à Rome.

Crédit: Getty Images

Certes, il a bénéficié d'un tableau plutôt ouvert. Mais tout de même. Comment ne pas saluer la superbe semaine romaine de Reilly Opelka ? L'Américain est en demi-finales dans la capitale italienne et il n'a toujours pas perdu le moindre set. Après Richard Ggasquet, Lorenzo Musetti et Aslan Karatsev, il a pris le dessus sur le gaucher argentin Federico Delbonis vendredi, toujours en deux manches : 7-5, 7-6.
Voilà comment Opelka va propulser ses 211 centimètres dans le dernier carré d'un Masters 1000 pour la toute première fois de sa carrière. Jusqu'alors, il n'avait dépassé qu'une fois les huitièmes de finale, à Cincinnati (disputé à Flushing Meadows) l'été dernier, où Stefanos Tsitsipas l'avait stoppé en quarts. C'est une éclaircie salutaire pour le tennis américain, qui vit précisément cette semaine une première tristement historique, sans le moindre joueur présent dans le top 30 du classement ATP.
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Opelka - Delbonis : Le résumé

Un break, un tie-break et le tour était joué

Samedi, Reilly Opelka jouera pour que cette anomalie ne dure pas plus de sept jours. 47e mondial, le géant du Michigan est assuré de remonter au pire au 35e rang et s'il va en finale, il intègrera les 30 premiers pour la première fois de sa carrière. Ce serait, toutefois, un tremblement de terre d'une magnitude incomparablement supérieure à tout ce qu'il a déjà accompli ces derniers jours puisqu'il devra se coltiner un Rafael Nadal.
Il dégage en tout cas une forme de force tranquille derrière sa démarche monotone et son look de plagiste. Sa gestion des points importants a encore fait merveille contre Delbonis. Il n'a laissé que des miettes à l'Argentin sur son engagement (80% de points gagnés derrière sa première balle, 70% sur sa seconde) et a surgi quand il le fallait. D'abord dans le 12e jeu de la première manche, au cours duquel il a signé l'unique break de la partie, concluant sur un passing de coup droit croisé sur la balle de set. Puis, lors du deuxième acte, Opelka a mené sa barque jusqu'au jeu décisif, où il a tué tout suspense d'entrée en menant 5-0.
Son service est évidemment son arme principale, mais sa main n'est pas vilaine et la façon dont il a mené sa barque sur les deux derniers points de la rencontre est révélatrice : au service pour conclure à 5-2 dans le tie-break, Opelka a servi une première-seconde puis une seconde mais à l'échange, il a parfaitement manœuvré. Ils n'ont l'air de rien, ces deux points, mais ils permettent de comprendre comment et pourquoi le grand échalas américain s'est faufilé jusqu'ici avec une facilité presque déconcertante.
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