Simon: "Obligé d'attendre"

Depuis 8 mois, j'ai fait tous les efforts que ce soit supportable. Ma dernière tournée a démontré que cela n'était pas suffisant. Je vais prendre une période de repos à durée indéterminée, qui va durer au moins quatre semaines sans tennis. Ce qui me fera rater pas mal de tournois et qui me rend incertain pour Roland-Garros.

G.S. : Sur la fin de saison dernière, j'aurai pu m'arrêter plus longtemps, c'est vrai. En novembre-décembre, j'étais pressé de rejouer. En attendant, tout était bon. Je n'avais plus mal et la blessure s'était résorbée. Cela aurait pu être suffisant. Mais ça ne l'est pas. Pourtant, la lésion est toute petite sur les IRM passées. Mais il faut vraiment qu'il n'y ait plus rien pour que je puisse rejouer à 100%. Donc je ne regrette pas d'avoir repris, il y avait vraiment de la chance pour ça passe... Il y a des joueurs avec s'entraînent et sont en compétition avec d'autres pépins que moi, parfois plus graves, alors pourquoi pas moi ? La différence est que moi, je ne supporte pas cette douleur.

G.S. : Oui, la fissure s'est un peu agrandie. L'inflammation s'est un peu majorée. C'est la première fois que ça arrive. Avant, quand je faisais mal de nouveau, rien ne s'aggravait. Là, ce n'est plus le cas. Si je continue de jouer, rien ne va s'arranger. Et c'est juste pas possible. Le pire, c'est que c'est juste cette fissure sous la pointe de ma rotule si minuscule soit-elle, un demi-centimètre quoi, qui me freine. Je n'ai vraiment aucun mal ailleurs.

G.S. : Non, pour le moment il me faut du repos. Je vais continuer les soins pour accélérer la cicatrisation. Mais il va falloir être hyper prudent sur la reprise et attendre qu'il n'y ait vraiment plus rien pour reprendre la compétition et l'entraînement, à fond, tous les jours. Quand j'ai repris la première fois, tout me faisait mal, le dos, les abdominaux, ce qui m'a empêché de me tester à fond et donc de tester mon genou. Quand tout s'est résolu, il a fallu deux matches pour que le mal revienne. Ce qui est sûr, c'est que je ne referai pas la même erreur : je ne rejouerai pas tant que je n'aurais plus mal du tout.

G.S. : Ce n'est pas facile. Mais je n'ai pas le choix. Je vais faire mes soins. Et m'enfermer chez moi pendant trois semaines. Vous ne me reverrez pas avant l'IRM de contrôle. Je n'ai pas grand chose à faire de plus. Il faut que je patiente jusqu'à la cicatrisation complète. Je n'ai pas le choix.