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Puerta reviendra en 2007

ParAFP

Publié 12/07/2006 à 10:00 GMT+2

Le TAS a réduit de huit à deux ans la suspension infligée en décembre 2005 à Mariano Puerta pour un contrôle positif à un stimulant. L'Argentin, qui avait écopé de la plus lourde peine jamais infligée en raison d'une récidive, pourra ainsi rejouer à parti

Le Tribunal arbitral du sport a réduit de huit à deux ans la suspension infligée en décembre 2005 à Mariano Puerta pour un contrôlé positif à un stimulant, l'étiléfrine. L'Argentin de 27 ans, dont la suspension est entrée en vigueur au soir de son contrôle positif, le 5 juin 2005 à l'issue de la finale de Roland-Garros, pourra donc rejouer à partir du 4 juin 2007.
Puerta, contrôlé positif à l'étiléfrine, un stimulant, avait été suspendu par la Fédération internationale pour huit ans le 21 décembre 2005, la plus lourde peine jamais écopée par un joueur de tennis. La sévérité de la sanction s'expliquait par la récidive.
L'Argentin avait déjà été convaincu de dopage au clenbuterol, un stéroïde anabolisant, en janvier 2003, et avait écopé d'une première suspension de neuf mois entre le 1er octobre 2003 et le 1er juillet 2004. Mercredi, le TAS a partiellement admis l'appel déposé par Puerta, se basant sur l'argument que ces deux infractions avaient été de "faible importance".
Agissements "par négligence"
En cas de récidive, le Code mondial antidopage, reconnu par l'ITF, prévoit deux types de sanction. Soit la radiation à vie si la faute est jugée intentionnelle. Soit une suspension d'au moins huit ans en cas de négligence ou d'absence de faute significative. En première instance, Puerta n'avait ainsi écopée "que" de huit ans parce que, selon le tribunal de l'ITF, il avait accidentellement absorbé de l'étiléfrine en buvant dans le verre que son épouse avait préalablement utilisé pour prendre un médicament contenant la substance prohibée.
Or, dans la première affaire en 2003, le tribunal de l'ATP, qui était alors compétent, avait jugé que le joueur avait également agi "par inadvertance". Dans sa décision rendue publique mercredi, le TAS a ainsi considéré une double négligence. Il a en effet estimé que le Code mondial antidopage ne prévoyait "pas le cas de l'athlète reconnu coupable de deux infractions de faible importance et qu'il y avait dès lors une lacune dans les règlements" .
"Compte tenu de cette situation unique", les arbitres du TAS ont donc "décidé de combler cette lacune en imposant au joueur une sanction proportionnée aux fautes commises".
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