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Forget gagne du temps

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 06/09/2011 à 21:28 GMT+2

Si Llodra et Benneteau n'ont pas été retenus officiellement, l'un de ces deux joueurs, remplaçants pour l'instant, sera intégré à la formation tricolore qui affrontera l'Espagne du 16 au 18 septembre à Cordoue. C'est ce qu'a affirmé Guy Forget qui pourrait voir Gasquet ou Monfils rater la rencontre.

TENNIS 2011 COUPE DAVIS CUP FRANCE LLODRA BENNETEAU

Crédit: AFP

Guy Forget, quels joueurs avez-vous retenus pour affronter l’Espagne en demi-finale ?
G.F. : Nous allons partir à Cordoue avec six joueurs. Pour l’instant, les quatre joueurs que j’ai retenus sont, par ordre de classement, Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon et Richard Gasquet. Je vais également faire venir Michaël Llodra et Julien Benneteau. Il y a d’ailleurs de fortes chances que Michaël Llodra entre dans les quatre et que je sorte un des joueurs de simple dans la composition définitive, la semaine prochaine. Aujourd’hui, Richard Gasquet et Gaël Monfils ont encore des petits soucis physiques. J’espère que tout sera rentré dans l’ordre d’ici-là.
Quels sont les pépins physiques dont vous parlez ?
G.F. : Richard a une petite douleur au coude. Il doit passer des examens complémentaires. Quant à Gaël, il éprouve encore une gêne au genou. Mais tout cela devrait prendre une bonne tournure dans les jours qui viennent. Comme nous devons communiquer notre sélection aujourd’hui, j’ai préféré élargir le groupe à six joueurs. J’ai fait ce choix-là, tout en sachant qu’il sera modifié au moment du tirage au sort.Quoi qu’il arrive, intégrerez-vous un joueur de double parmi les quatre sélectionnés ?
G.F. : Oui, absolument.
Partir à six joueurs, c’est une première ?
G.F. : Non, on l’a déjà fait. On a prévu de faire des exercices spécifiques en double. Cela obligera à passer plus de temps sur le terrain. Et c’est bien, dans ces cas-là, d’avoir un joueur supplémentaire pouvant se mettre à la disposition des autres.

Sans pépins physiques, avez-vous déjà votre composition définitive en tête ?
G.F. : J’ai ma petite idée, mais cela peut évoluer. On sait que les choses peuvent bouger d’un jour à l’autre. Si ma décision devait être prise demain, je sais quels seraient mes choix. Ensuite, j’ai besoin de parler avec les joueurs, savoir comment ils se sentent, comment ils s’adaptent à la terre battue, comment l’idée de jouer tel ou tel adversaire les séduit ou non, afin de savoir si on est bien sur la même longueur d’ondes. Ce sont des choses que je pourrai faire uniquement une fois le dialogue entamé avec eux. Et bien sûr, je ne peux pas le faire pendant l’US Open.

La présence ou non de certains joueurs côté espagnol pourrait-elle modifier votre choix quant à votre équipe ?
G.F. : Cela peut changer quelque chose d’un point de vue « choix des hommes » par rapport à tel ou tel adversaire. Mais on a quand même des joueurs qui, en simple, sont relativement proches les uns des autres. Au niveau du double, ils ont trois équipes très fortes. Préparer plusieurs joueurs sur un match comme celui-là n’est pas un luxe pour nous.
Quels enseignements aviez-vous tirés du quart de finale face à l’Allemagne, qui s’était disputé également sur terre battue ? Même si l’adversaire n’avait pas la même valeur que l’Espagne sur cette surface, y avait-il des leçons importantes à tirer de cette rencontre ?
G.F. : Des enseignements, oui et non. Je pense qu’avant tout les progrès de l’équipe passent par les progrès individuels de chacun des membres du groupe. Je crois surtout en ça. C’est par rapport à ça qu’on est complètement impliqué dans ce qu’ils font tout au long de l’année avec leurs entraîneurs individuels respectifs.

La France possède aujourd’hui quatre joueurs dans le Top 15 mondial, ce qui est assez exceptionnel. Pensez-vous que votre équipe est plus forte que l’an passé et qu’elle a les moyens d’aller gagner en Espagne ?
G.F. : Déjà, elle est plus forte parce qu’à chaque fois cette saison, on a eu une équipe au complet. C’est un vrai plus. Après, je ne sais pas quand l’Espagne a perdu chez elle sur terre battue pour la dernière fois, mais c’était il y a fort longtemps. On ne peut pas imaginer obstacle plus grand à franchir que celui-là. Aujourd’hui s’il y a une équipe à éviter, c’est l’Espagne chez elle. Autant tu peux jouer la Serbie chez elle… Je pense que c’est moins fort que l’Espagne chez elle. Idem pour l’Argentine chez elle. Le summum serait d’arriver à créer l’exploit en battant les Espagnols chez eux. C’est le défi qui nous attend.
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