Un casse-tête pour Forget

Après Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga, n°1 et 2 tricolore, Guy Forget a enregistré le forfait du n°3, Richard Gasquet, samedi. Une mauvaise nouvelle car le Biterrois revenait bien avec un quart à Zagreb et une demie à Dubaï. "C'est un coup dur pour nous mais c'est surtout un coup dur pour lui car il ne va pas pouvoir jouer pendant quelque temps", a-t-il dit au sujet de son joueur, victime d'une blessure tenace à l'épaule droite. Cette défection, c'est un casse-tête de plus à régler pour le sélectionneur. "Il était n°1 de l'équipe avec Gilles Simon donc le fait qu'il ne soit pas là c'est bien sûr pénalisant. Heureusement il y a quelques joueurs capables de reprendre le flambeau".

Pour remplacer Richard Gasquet, c'est donc Jérémy Chardy (24 ans, 51e à l'ATP) qui a été choisi. "Quand j'ai appelé Jérémy, il était tout de suite hyper enthousiaste, raconte Forget. Il a gagné à Stuttgart sur terre battue il n'y a pas si longtemps (2009, NDLR). Il était aussi venu avec nous à Clermont (quart en 2010) et à Maastricht (barrage en 2009)". Si Forget a justifié sa présence par son expérience, il faut toutefois rappeler que le Palois est en pleine crise de doute (il a avoué en Australie "ne pas prendre trop de plaisir"), qu'il a changé d'entraîneur mi-février et qu'il n'a plus dépassé le premier tour d'un tournoi depuis le Masters de Shangaï en octobre dernier.

Guy Forget a reconnu ne pas encore avoir tranché sur le nom du deuxième joueur de simple après Gilles Simon. Trois choix s'offrent à lui: Michael Llodra, Julien Benneteau ou Jérémy Chardy donc. "Michaël Llodra et Julien Benneteau vont probablement disputer le double, a expliqué Forget. Après il y a pas mal de choses qui rentrent en ligne de compte. La terre battue est un très bonne surface pour Jérémy mais Michaël a bien joué par le passé à Roland-Garros où il a fait deux 8e de finale. Benneteau c'est pareil, il a fait un huitième et un quart à Roland. On va profiter des dernières journées d'entraînement pour prendre une décision." Une seule certitude à une semaine du match: le patron, c'est Simon.