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La France super puissante

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/02/2012 à 12:01 GMT+1

Le Canada accueille la France au 1er tour de Coupe Davis à Vancouver avec le plus grand respect. Son capitaine, Martin Laurendeau, est heureux de voir ses protégés se mesurer à cette "super puissance du tennis" et espère que le public, plus habitué à suivre le hockey-sur-glace, répondra présent.

TENNIS 2012 Coupe Davis Canada Martin Laurendeau

Crédit: AFP

Martin Laurendeau, le Canada fait son grand retour dans le Groupe Mondial. Les Français sont favoris. Comment voyez-vous cette rencontre ?
M.L. : Oui, les Français sont favoris, c’est une "super puissance" en tennis. Ils l’ont démontré ces dernières années. C’est un grand honneur de rencontrer la France qui est une très bonne équipe. Elle a un excellent capitaine. Pour nous, cela faisait sept ans que l’on attendait d’être à ce niveau. On va essayer de saisir notre chance. On est très excités de faire partie des meilleures équipes mondiales. On va avoir la chance de jouer avec nos supporters derrière nous. Lors des trois dernières années, on a eu beaucoup de rencontres à l’extérieur. Cela va donc nous faire du bien de jouer à domicile.
Au pays du hockey sur glace, est-ce difficile d’exister quand on joue au tennis ?
M.L. : Oui. Déjà, trouver une salle comme celle que l’on a trouvée en pleine saison de hockey, c’est difficile. C’est une belle opportunité pour Tennis Canada et le tennis canadien de se montrer. C’est une rencontre qui va être diffusée dans tout le pays. Cela n’arrive pas souvent. Notre sport va être ainsi bien exposé pendant tout le week-end. Beaucoup de personnes attendent cette rencontre avec impatience. On espère que l’on va marquer les esprits, ici à Vancouver, mais aussi à travers tout le pays.
Qu’attendez-vous de vos joueurs pendant ce week-end ?
M.L. : Je m’attends à ce qu’ils jouent du très grand tennis car on a eu des grandes victoires en Coupe Davis au Canada. C’est plus compliqué lorsque l’on se déplace en Amérique du Sud, pour jouer sur terre battue. Dans le passé, on a aussi "presque" battu la Suède (NDLR : en 1992). On est passés à quelques points de la victoire alors qu’ils avaient de grands joueurs (NDLR : Stefan Edberg et Magnus Gustafsson). On a battu par le passé le Brésil alors qu’ils alignaient Gustavo Kuerten (NDLR : en 2003). On a également vaincu le Chili avec Fernando Gonzalez et Marcelo Rios dans l’équipe (NDLR : en 2002) ou encore l’Argentine (NDLR : en 2000). On aime donc bien jouer au Canada. On aime aussi jouer dans une salle avec une grosse ambiance.
Il y a un joueur chez vous dont on parle beaucoup, c’est Milos Raonic. On dit que c’est un grand espoir du tennis mondial. Partagez-vous cet avis et peut-il devenir selon vous un très grand joueur dans le futur ?
M.L. : Oui, tout à fait, mais il lui reste encore du chemin à parcourir. C’est seulement sa deuxième année sur le circuit. Tout le monde a déjà pu constater son énorme potentiel. Il a déjà gagné deux tournois sur le circuit principal (NDLR : San Jose en 2011 et Chennai en 2012) et atteint une autre finale (NDLR : Memphis en 2011). Pour lui, cela a été une ascension fulgurante. Maintenant, il faut laisser le temps agir. Je crois qu’il peut encore progresser. Il est déjà en belle position au classement (NDLR : 29e). Cela se présente plutôt bien pour son avenir.

Avec Milos Raonic, votre équipe peut donc inquiéter la France...
M.L. : Oui, les Français sont sûrement conscients de ce danger, surtout sur une surface assez rapide. Personne n’est très heureux de retourner le service de Milos Raonic. Pour nous, c’est un grand atout d’avoir un joueur de ce niveau dans notre équipe. Nous avons rarement des joueurs classés dans le Top 50. Il faut donc en profiter tant qu’il joue du bon tennis et qu’il est encore jeune.
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