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Coupe Davis : Jo-Wilfried Tsonga candidat pour le capitanat de l'équipe de France après le départ de Sébastien Grosjean

Tanguy Mantovani

Mis à jour 01/11/2023 à 09:42 GMT+1

L'ancien n°5 ATP Jo-Wilfried Tsonga souhaite candidater à la succession de Sébastien Grosjean, parti coacher Arthur Fils, à la tête de l'équipe de France de Coupe Davis comme il l'a révélé à L'Equipe. Le Français, retraité depuis mai 2022, serait en lice avec plusieurs autres candidats pour récupérer un poste pluriel qui sera accompagné de la responsabilité de l'équipe de France aux JO de Paris.

Jo-Wilfried Tsonga invité de la Terrasse

Crédit: Eurosport

Jo-Wilfried Tsonga veut le brassard. Un an et demi après l'annonce de sa retraite du tennis professionnel, l'ancien n°5 mondial aurait l'ambition de reprendre le siège vacant de Sébastien Grosjean à la tête de l'équipe de France de Coupe Davis. Dans un entretien accordé à L'Equipe ce mercredi, il a détaillé ses motivations pour un poste convoité.
"Je ne pensais pas que Sébastien allait arrêter son mandat à quelques mois des Jeux Olympiques, a-t-il expliqué. J'ai reçu, comme une dizaine d'autres, une demande pour savoir si j'étais intéressé par le poste. Il a fallu se positionner en quelques jours." Parmi les candidats contactés, Marion Bartoli et Mary Pierce, mais aussi Julien Benneteau, Arnaud Clément, Henri Leconte Michaël Llodra, Paul-Henri Mathieu, Fabrice Santoro ou encore Gilles Simon seraient en lice selon L'Equipe.
J'ai envie de le faire !
Et l'ancien joueur professionnel semble plutôt emballé à l'idée de reprendre ce groupe France en difficulté depuis plusieurs saisons : "J'ai envie de le faire ! J'aime le fait qu'on ait un groupe en reconstruction, qu'on ait des jeunes qui commencent à taper très fort, des anciens qui peuvent amener un soutien et les guider." Et pour cause, les Bleus n'ont plus atteint les phases finales de la compétition depuis 2018, lorsque Jo-Wilfried Tsonga était encore sélectionné.
Pour celui qui est "comme un dingue" depuis qu'il a appris la nouvelle, l'opportunité est trop belle. D'autant plus qu'il connaît bien les joueurs français les plus âgés, avec qui il a longtemps fait équipe : "La motivation, ce sont les hommes et ces jeunes qui sont là. Arthur Fils, Luca Van Assche, Giovanni Mpetshi, Ugo Humbert entre les deux générations. Et puis, il y a les anciens, qui sont mes potes et qui, pour moi, auront un rôle à jouer. L'objectif est de créer cette ambiance où les anciens transmettent aux plus jeunes."
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Die Jubelpose wurde zu seinem Markenzeichen: Jo-Wilfried Tsonga nach dem Sieg im Halbfinale 2008 gegen Rafael Nadal

Crédit: Getty Images

Et Jo-Wilfried Tsonga l'assure : "Si demain, les joueurs ne veulent pas de moi, je n'y serai pas". Du moins, sa motivation transpire tout du long de l'entretien, au point de vouloir s'inscrire sur le long terme : "Je ne postule pas là pour me dire, je me fais un petit kiff jusqu'aux Jeux ! Je veux que ce soit un peu pérenne. Pour moi, le minimum, c'est deux ans.". L'ancien compétiteur a trouvé son nouveau challenge.
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