Llodra : "La plus belle"
ParEurosport
Mis à jour 09/07/2010 à 23:09 GMT+2
En dominant l'Espagnol Fernando Verdasco, Michael Llodra a mis la France sur de bons rails en quarts de finale de la Coupe Davis. Pour la première fois de sa carrière, le Parisien a remporté un match à enjeu dans cette épreuve.. Un victoire qu'il considère comme le plus belle de sa carrière.
Michaël Llodra, vous avez fait preuve d’un calme étonnant tout au long du match…
M. L. : J’ai essayé de me servir des erreurs du passé et notamment de ma défaite face à Andy Roddick au deuxième tour à Wimbledon. Alors que j’avais le match bien en main pendant un set et demi, je me suis déconcentré le temps d’un changement de côté, me suis agacé et ai permis à Roddick de se relancer et donc au final, de s’imposer. J’ai discuté de ça avec Rémi Barbarin, mon entraineur, et Amélie Mauresmo. J’ai voulu me servir de cette expérience. Je me suis efforcé de rester calme, même après la perte de la première manche qui aurait pourtant, selon moi, dû tourner en ma faveur. Même si j’ai laissé passer deux occasions de décrocher le gain de la première manche, j’ai fait l’effort de ne pas m’affoler. Je crois que c’est à ce niveau-là que la différence s’est faite.
M. L. : J’ai essayé de me servir des erreurs du passé et notamment de ma défaite face à Andy Roddick au deuxième tour à Wimbledon. Alors que j’avais le match bien en main pendant un set et demi, je me suis déconcentré le temps d’un changement de côté, me suis agacé et ai permis à Roddick de se relancer et donc au final, de s’imposer. J’ai discuté de ça avec Rémi Barbarin, mon entraineur, et Amélie Mauresmo. J’ai voulu me servir de cette expérience. Je me suis efforcé de rester calme, même après la perte de la première manche qui aurait pourtant, selon moi, dû tourner en ma faveur. Même si j’ai laissé passer deux occasions de décrocher le gain de la première manche, j’ai fait l’effort de ne pas m’affoler. Je crois que c’est à ce niveau-là que la différence s’est faite.
A quoi avez-vous pensé en regagnant votre chaise après avoir perdu le premier set ?
M. L. : J’ai essayé de ne pas trop m’en vouloir. Ce n’était pas évident parce que j’avais laissé filer plusieurs belles occasions. Je me suis dit que ce n’était qu’un set, qu’il lui en fallait trois. Je savais que d’autres occasions se présenteraient. J’ai la chance de faire le break d’entrée dans la deuxième manche. Ensuite, je me concentre sur ce que j’ai à faire : bien servir, être bien présent au filet, bien varier, le priver de temps, même si j’ai conscience que j’aurais peut-être pu suivre un peu plus régulièrement mon retour au filet.
M. L. : J’ai essayé de ne pas trop m’en vouloir. Ce n’était pas évident parce que j’avais laissé filer plusieurs belles occasions. Je me suis dit que ce n’était qu’un set, qu’il lui en fallait trois. Je savais que d’autres occasions se présenteraient. J’ai la chance de faire le break d’entrée dans la deuxième manche. Ensuite, je me concentre sur ce que j’ai à faire : bien servir, être bien présent au filet, bien varier, le priver de temps, même si j’ai conscience que j’aurais peut-être pu suivre un peu plus régulièrement mon retour au filet.
Avez-vous eu le sentiment de l’agacer ?
M. L. : Oui… De toute façon, sur ce genre de surface, j’en agace plus d’un. Aujourd’hui, j’ai fait service-volée derrière chacun de mes services avec des balles très lourdes, sur une surface très rapide. Je savais que des occasions se présenteraient. Même si je n’ai pas su toutes les saisir, j’ai réussi à rester très concentré.
M. L. : Oui… De toute façon, sur ce genre de surface, j’en agace plus d’un. Aujourd’hui, j’ai fait service-volée derrière chacun de mes services avec des balles très lourdes, sur une surface très rapide. Je savais que des occasions se présenteraient. Même si je n’ai pas su toutes les saisir, j’ai réussi à rester très concentré.
Est-il plus facile de rentrer sur le court après la victoire de Monfils ?
M. L. : Je me suis efforcé de faire abstraction du match de Gaël. J’étais bien entendu très content qu’il ait gagné mais je ne me suis pas dit que je pouvais faire le break. J’ai avant tout pensé à moi, à mon jeu, à pratiquer un tennis simple, à le priver de temps. Tout n’a pas été parfait mais j’ai été très costaud dans la tête.
M. L. : Je me suis efforcé de faire abstraction du match de Gaël. J’étais bien entendu très content qu’il ait gagné mais je ne me suis pas dit que je pouvais faire le break. J’ai avant tout pensé à moi, à mon jeu, à pratiquer un tennis simple, à le priver de temps. Tout n’a pas été parfait mais j’ai été très costaud dans la tête.
De quelle manière avez-vous suivi le match de Monfils ?
M. L. : Au début, au bord du court, puis dans les vestiaires. Ça n’a pas été facile. Je suis allé m’échauffer à plusieurs reprises. J’étais un peu stressé, j’ai mangé un peu. Le déroulement du match de Gaël a rendu l’attente longue et pas forcément évidente à gérer.
M. L. : Au début, au bord du court, puis dans les vestiaires. Ça n’a pas été facile. Je suis allé m’échauffer à plusieurs reprises. J’étais un peu stressé, j’ai mangé un peu. Le déroulement du match de Gaël a rendu l’attente longue et pas forcément évidente à gérer.
Un scénario idéal ?
M. L. : Oui, exactement. On aurait signé pour mener 2-0, il n’y a pas de doute mais demain, c’est une nouvelle bataille. Ça va être très dur. Les Espagnols sont double-tenant du titre. Ils n’ont aucune envie de sortir par la petite porte. La pression est cependant désormais sur les épaules. Ils n’ont plus le droit à l’erreur.
M. L. : Oui, exactement. On aurait signé pour mener 2-0, il n’y a pas de doute mais demain, c’est une nouvelle bataille. Ça va être très dur. Les Espagnols sont double-tenant du titre. Ils n’ont aucune envie de sortir par la petite porte. La pression est cependant désormais sur les épaules. Ils n’ont plus le droit à l’erreur.
Dans quet état d'esprit avez-vous abordé cette rencontre ?
M. L. : Le discours de Guy Forget est assez simple : ne pas se focaliser sur les points, essayer de jouer sa chance à fond pour n’avoir rien à se reprocher, être agressif. Il faut rester concentré uniquement sur ce qu’on a à faire sans penser aux conséquences. Aujourd’hui, on mène deux victoires à rien, c’est idéal mais le travail n’est pas encore fini. Il nous reste encore un point à prendre et ça sera certainement le plus dur.
M. L. : Le discours de Guy Forget est assez simple : ne pas se focaliser sur les points, essayer de jouer sa chance à fond pour n’avoir rien à se reprocher, être agressif. Il faut rester concentré uniquement sur ce qu’on a à faire sans penser aux conséquences. Aujourd’hui, on mène deux victoires à rien, c’est idéal mais le travail n’est pas encore fini. Il nous reste encore un point à prendre et ça sera certainement le plus dur.
Pour la première fois de votre carrière vous remportez en simple un match en enjeu en Coupe Davis. Ça devait vous tenir à cœur.
M. L. : Oui… C’est sans doute la plus belle victoire de ma carrière. J’ai déjà fait quelques bons résultats, remporté des tournois mais battre un Top 10 en Coupe Davis, ça représente beaucoup pour moi. Il me manquait ce genre de victoires et il faut que je m’en serve pour la suite.
M. L. : Oui… C’est sans doute la plus belle victoire de ma carrière. J’ai déjà fait quelques bons résultats, remporté des tournois mais battre un Top 10 en Coupe Davis, ça représente beaucoup pour moi. Il me manquait ce genre de victoires et il faut que je m’en serve pour la suite.
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