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Escudé: "Un dur baptême"

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ParEurosport

Publié 09/02/2009 à 14:57 GMT+1

Humilié pour sa première avec la France en Fed Cup, Nicolas Escudé s'est dit déçu par la cinglante défaite de ses protégées (5-0) et notamment par Alizé Cornet. Le capitaine français ne perd pas espoir de rester parmi l'élite, même si un barrage éventuel

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Crédit: Eurosport

Nicolas, 5-0 c’est difficile, on ne s’attendait pas à un tel score...
N.E. : Cela fait mal. Depuis hier, on savait que l'on était mal parti. Il manquait un point aux Italiennes et elles sont venues le chercher. Pour un baptême du feu, c'est dur.
Alizé est passée à côté de son match. Vous n'avez pas réussi à la remettre dans le droit chemin ?
N.E. : C'est forcément dur à gérer. Alizé a toute sa carrière devant elle. Aujourd'hui, elle s'est battue elle-même. Elle était frustrée de pas bien sentir son coup droit ou son service. Elle s'est détruite toute seule. J'ai essayé de lui faire prendre conscience qu'un match de tennis se gagne avec autre chose que son coup de raquette. C'est la tête et le mental qui permettent par moment de retourner de telles situations.
Quels sont vos principaux regrets ?
N.E. : C'est d'avoir perdu 5-0 et d'avoir vu Alizé incapable de réagir.
Et aussi le match d'Amélie samedi ?
Oui, cela est passé à un point. Alizé est également tout proche d'égaliser avec un match en trois sets. Les deux premiers matches du samedi nous ont fait mal mais tout le monde était gonflé à bloc pour aujourd'hui mais cela n'a pas suffi.
Si c'était à refaire, que changeriez-vous ?
N.E. : J'essaierais de rajouter quelques années d'expérience à Alizé pour qu'elle arrive à mieux gérer ce genre d'événement. Elle est en consciente.
Quel est votre état d'esprit ce soir, êtes-vous déçu, frustré, énervé ?
N.E. : Quand on est déçu et frustré, on est forcément énervé.
Il va falloir remobiliser les troupes car les barrages vont arrivés très vite. Et ce sera de toute façon difficile ...
N.E. : Très difficile quand on voit les équipes que l'on est susceptible de rencontrer. Ce ne sera pas l'Italie, loin de là. Or, on a perdu face à une équipe italienne qui est très proche de l'équipe de France au niveau des classements. Il va vraiment falloir se mobiliser sinon ce sera la deuxième division.
Pourriez-vous vous tourner vers Marion Bartoli ?
N.E. : Vu son mode de fonctionnement, ce n'est pas d'actualité. Mais la porte n'est pas fermée. Elle sait comment je fonctionne. L'équipe de France serait plus forte avec Marion Bartoli, mais pour l'instant ce n'est pas possible.
Vous avez la possibilité d'affronter la Serbie en barrages. Ce serait un scénario catastrophe ?
N.E. : Quelque soit l'équipe que l'on va rencontrer, la Serbie, la Slovaquie ou une équipe plus faible que nous, il peut se passer plein de choses. Tout est possible. Pour l'instant, on va analyser cette défaite ce soir à l'hôtel.
Avez-vous envie de retourner rapidement sur la chaise de capitaine pour inverser les choses ?
N.E. : Forcément. Ce soir, on a pris un grand coup sur la tête mais il y a quand même pas mal de positif à retirer de ce week-end. Les filles ont conscience des paramètres physiques et mentaux qu'elles ont à travailler. Amélie n'avait pas joué aussi bien en 2008 et Alizé n'a jamais été aussi bien classée dans la hiérarchie mondiale. Après, c'est dans la tête que cela se passe.
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