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Ramener la Coupe en France

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/12/2008 à 10:00 GMT+1

Plébiscité par les joueuses françaises, Nicolas Escudé est un nouveau capitaine heureux et plein d'ambitions. Nommé pour remplacer Georges Goven à la tête de l'équipe de France de Fed Cup, l'ancien joueur de 32 ans espère ramener le trophée en France dès

Nicolas Escudé, vous êtes le nouveau capitaine de l"équipe de France de Fed Cup. Quelles sont vos impressions ?
N.E. : Je suis ravi de cette nomination, mais j'ai été surpris quand les filles m'ont appelé pour me demander d'être leur capitaine. Les choses se sont faites avec beaucoup de plaisir et d'ambitions.
Etes-vous fier de cette nomination ?
N.E. : Forcément ! Je suis retiré du circuit depuis 2004, je me suis mis un petit peu en marge du milieu, même si j'ai continué à travailler pour la télévision et pour différents médias. Je ressens bien sûr de la fierté en voyant que les générations qui arrivent pensent à moi pour les accompagner et les aider.
Comment s'est passée votre nomination ?
N.E. : Les joueuses se sont réunies il y a une quinzaine de jours pour nommer un capitaine. Pour les avoir eues presque toutes au téléphone, mon nom est sorti à l'unanimité. Je leur ai alors demandé deux-trois jours de réflexion pour que je mesure l'ampleur de la tâche.
En fait, vous êtes l'homme du consensus...
N.E. : Ma décision a été positive parce que les filles voulaient que je sois leur capitaine, à l'unanimité.
Quelles sont les valeurs que vous allez défendre ?
N.E. : Ce sont les valeurs que je défendais quand j'étais joueur, et notamment en Coupe Davis. Des valeurs d'équipe, de générosité, de respect par rapport au fait que l'on représente son pays et que l'on se doit d'être exemplaire.
L'équipe de France est apparue comme difficile à rassembler ces derniers temps. Comment comptez-vous y remédier ?
N.E. : Mon objectif va être de composer l'équipe la plus performante, si possible avec Marion Bartoli. C'est pour ça que dans les jours à venir, je vais l'avoir au téléphone pour savoir comment elle se situe par rapport à cette compétition.
Etes-vous prêt à ce que les entraîneurs des joueuses soient présents au moment des rencontres ?
N.E. : Que ce soit en Fed Cup ou en Coupe Davis, à partir du moment où les rencontres commencent, les entraîneurs ont bien sûr le droit de venir. Après ils ne font pas forcément partie du staff et ne seront pas forcément impliqués dans les décisions que j'aurai à prendre. Mais, je serai bien sûr en contact avec les entraîneurs des joueuses.
Avez-vous déjà discuté avec toutes les joueuses ?
N.E. : Pratiquement toutes, oui. Comme je le disais, il ne me reste plus que Marion à contacter pour savoir quelles sont ses attentes par rapport à la Fed Cup. Il y a également le cas de Tatiana Golovin, actuellement blessée. On espère tous qu'elle va rapidement se rétablir. Après, toutes les autres joueuses sont partantes pour faire partie de l'aventure.
Avez-vous déjà une idée du staff que vous allez mettre en place et de l'entraîneur ?
N.E. : Le staff en place au niveau médical – médecins, kinés – est déjà plus ou moins établi. Aujourd'hui, je suis à Anglet où une partie des filles est en stage de préparation. On en discute et on est en train de se pencher sur le cas de la nomination de l'entraîneur. J'ai quelques pistes, mais il faut que j'en parle avec les filles, pour savoir avec qui elles auraient envie de travailler et surtout avec qui elles ne souhaitent pas travailler. On est en discussion en ce moment pour arriver à dégager un nom.
Quels sont vos objectifs ?
N.E. : Tout d'abord, il convient de préparer au mieux le premier tour face à l'Italie qui ne va pas être évident. La France reste sur deux défaites face à cette équipe italienne. Après, les objectifs que j'ai donnés aux filles sont énormes. A savoir, ramener la Fed Cup en France !
Pensez-vous que cela pourrait être d'actualité dès 2009 ?
N.E. : Pourquoi pas dès 2009 ? C'est envisageable quand on voit le potentiel du tennis féminin français, la nouvelle génération qui en train de se mettre en place avec Alizé Cornet, la N.1 française, Marion Bartoli qui est juste derrière au classement, Amélie Mauresmo, qui peut très vite revenir au plus haut niveau, ou encore Julie Coin, qui a fait une excellente fin de saison. Il y a vraiment un très gros potentiel avec cette équipe.
Pour conclure, la rencontre face à l'Italie s'annonce difficile. Etes-vous optimiste ?
N.E. : Forcément ! Il ne manquerait plus que je ne le sois pas ! Les filles aussi le sont. Il va y avoir un esprit de revanche et on part le couteau entre les dents pour aller le plus loin possible.
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