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L'avertissement sans frais
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Publié 11/05/2011 à 18:23 GMT+2
Rafael Nadal a vécu une drôle d'entrée en matière, mercredi à Rome. Dans la foulée de sa défaite à Madrid, le N.1 mondial s'est fait peur face au modeste Italien Paolo Lorenzi. Pas de quoi paniquer, rectifie l'Espagnol qui compte relever la tête, dès jeudi face à Feliciano Lopez (12h).
2011 TENNIS Madrid Master Rafael Nadal
Crédit: Reuters
Encore secoué par sa défaite à Madrid ? A entendre Rafael Nadal, non. L'Espagnol a eu beau être l'ombre de lui-même mercredi lors de son entrée en lice au Foro Italico, le N.1 mondial ne veut pas s'inquiéter. Et pour cause, l'Espagnol a connu quelques difficultés pour passer le 2e tour face à Paolo Lorenzi, mais est tout de même passé. En 2009 face à Juan Carlos Ferrero croisé également dès son entrée en lice, l'issue a été différente. Cette année, son physique et son expérience ont fait la différence sur ce match qui a duré plus de 2h30 face à ce 148e mondial, qui avait réussi la veille à remporter au 1er tour le sixième match de sa carrière seulement sur le circuit principal face à Thomaz Bellucci, demi-finaliste à Madrid la semaine passée.
"Je ne m'inquiète pas parce que j'ai perdu contre Djokovic, ça fait partie du jeu, gagner, perdre, je ne suis pas nerveux. Avant de reconnaître : "Aujourd'hui c'était dur, j'ai très mal joué, c'est tout ce que je peux dire", assurait également l'Espagnol auteur de 35 fautes directes, pour seulement 30 coups gagnants (34/19 pour son adversaire). "J'ai eu des moments difficiles, je me sentais lent, je ne rentrais pas bien dans la balle, j'étais toujours un peu court...Cela faisait longtemps que je n'avais pas si mal joué sur terre battue"...
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Spanish Rafael Nadal reacts after losing a point against Italian Paolo Lorenzi during their match in the Rome Masters
Crédit: AFP
"Trouver une solution pour mieux jouer"
A bien regarder ses derniers matches, Nadal a lâché quatre sets sur ses trois dernières rencontres : un face à Roger Federer en demi-finales à Madrid, deux face à Novak Djokovic en finale et un autre ce mercredi face à Paolo Lorenzi. Pas catastrophique il est vrai, mais tout de même alarmant pour celui qui en avait concédé le même nombre en 37 matches consécutifs avant la finale de Madrid. Il faut remonter à 2005 pour retrouver trace de quatre sets lâchés en trois matches de suite par l'Espagnol, sur terre battue avant Roland-Garros. C'était à Rome, l'année où il a remporté son premier titre italien lorsque la finale se jouait encore au meilleur des cinq manches.
Nadal veut "trouver une solution pour jouer mieux, pas seulement contre lui (Djokovic), mais pour mieux jouer tout court". "Le bon côté, c'est que jeudi, contre Feliciano Lopez, je jouerai mieux, parce que ce n'est pas possible de jouer plus mal." Il est vrai que le Majorquin n'a jamais perdu sur terre battue face au Madrilène qui n'accuse qu'une seule victoire face à Nadal depuis 2003 sur le gazon du Queen's en 2010. "La saison est encore très bonne. Il est vrai que je n'avais aucune chance de briller plus tôt cette saison parce que j'ai eu un virus à Doha et une petite déchirure à la jambeen Australie. Mais dans les tournois où j'étais bien physiquement, je suis arrivé en finale, avec comme premier bilan deux victoires et trois défaites. Qu'est-ce qui arrive? c'est qu'il ya un autre joueur qui fait des choses spectaculaires..."
Ce match face à Feliciano Lopez sera donc important pour remettre en selle un N.1 mondial qui cherche à se rassurer alors que Roland-Garros arrive à grands pas. Roger Federer, qui le connaît très bien, a joué au bon camarade en balayant les interrogations suscitées par les difficultés de son ami-adversaire. "Je ne pense pas que ce soit lié au doute, il est le tenant du titre, il a tellement gagné sur la terre battue que ce n'est pas un match qui va le déstabiliser. Et Lorenzi a bien joué, et on n'en parle pas. Et puis Rafa a tout de même gagné et jouera probablement beaucoup mieux au tour suivant." C'est ce que nous verrons à partir de midi.
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