Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Simon : "J'ai le niveau"

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/11/2008 à 19:50 GMT+1

Gilles Simon a déclaré qu'il retenait "plein de bonnes choses" de son Masters, qu'il a terminé en demi-finales par une défaite contre le Serbe Novak Djokovic, samedi à Shanghai. Le Français finit la saison en tant que N.7 mondial, conscient des progrès ac

Pensez-vous que vous aviez la place pour passer contre Djokovic ?
GILLES SIMON : Dans un match de trois heures qui se finit 7-5 au troisième, c'est forcément qu'il y avait la place de passer. Donc c'est très dur de sortir en vaincu parce que je sentais que j'avais les armes pour faire encore un peu mieux que ça. Ce que j'ai super bien fait cette saison, c'est que les matches à ma portée, je finissais très souvent par les gagner. Celui-là je le perds, donc c'est difficile.
Comment expliquez-vous votre défaite ?
G.S. : Je l'explique par un Djokovic qui a été très bon, qui n'a rien lâché du début à la fin, qui malgré une mauvaise entame de match a su se reprendre et imposer un gros combat physique. Je l'attribue aussi à la réussite qui m'a un petit peu fui. Tout au long du match, on l'a vu flirter avec les bandes et les lignes alors que moi ça restait dedans ou ça sortait de peu. Ca s'est joué à pas grand chose. Deux ou trois points changent le match.
Avez-vous senti le poids de l'événement ?
G.S. : Non, en aucun cas. J'ai juste senti que c'était un match à ma portée et que, petit à petit, il glissait de son côté. Ca m'a rendu nerveux sur le terrain. Quand j'ai eu des occasions de revenir ou de faire la différence, ça s'est mal goupillé. C'est vrai que j'ai été plus nerveux que les autres jours mais ça n'avait rien à voir avec l'événement. Je suis entré sur le terrain avec un très bon état d'esprit et d'ailleurs j'ai fait un très bon début de match.
Comment étiez-vous physiquement ?
G.S. : Je tenais bien. Il était clair dans ma tête dès le début que j'avais envie de le faire jouer un maximum, de lancer justement ce combat physique. Je n'ai pas puisé dans mes réserves. J'étais relâché au niveau du bras et de la frappe. Même au bout de trois heures je me sentais capable de courir comme il fallait. Bien sûr, ça aurait pu laisser des traces s'il y avait eu finale demain, mais pour l'avion ça ira !
Pouvez-vous revenir sur ce jeu de 5-5 au troisième set, l'ultime tournant du match ?
G.S. : En fin de match, les efforts comptent double. J'avais fait beaucoup d'efforts pour débreaker juste avant. Je mène 30-15, je me sens plus à l'abri, la pression retombe un petit peu et finalement je ne suis pas très vigilant sur les deux ou trois points qui suivent et je me fais prendre un peu bêtement. Je m'en veux un peu pour ça. Mais c'est tellement difficile de fixer son attention pendant trois heures du début à la fin qu'il y a toujours de petites sautes de concentration. Aujourd'hui ça a été fatal.
Que retiendrez-vous de ce Masters ?
G.S. : Que je me suis très bien comporté. Ce qui était important pour moi, c'était de montrer que face à l'événement je n'avais pas de problèmes pour jouer mon meilleur tennis. J'ai joué à mon meilleur niveau dans des matches à enjeu. C'est très bénéfique pour moi. Je me suis encore rassuré ici avec une bonne victoire contre Federer et même aujourd'hui avec une défaite à l'arraché contre Novak Djokovic. Je retiens plein de bonnes choses de ce Masters et surtout que j'ai le niveau pour rivaliser avec ces joueurs-là.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité