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Gicquel en conquête

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/12/2008 à 07:00 GMT+1

On l'avait quitté en colère à Bercy, on retrouve Marc Gicquel fringant au Masters de Toulouse. A 31 ans, arrivé sur le tard dans le top 100, il observe un écart grandissant entre le traitement des meilleurs et les autres. Sans coach depuis mars, il envis

. LE POINT
N.9 français en décembre, Marc Gicquel a connu son meilleur classement ATP en octobre quand il a atteint le 37e rang. 54e aujourd'hui, il enchaîne une troisième année consécutive dans le Top 100. Une fin de carrière très stimulante ? C'est hors-sujet. Le gaillard, qui sait combien il est difficile d'exister sur le circuit même parmi les cent meilleurs, ne pense qu'à progresser. Interrogé par Lequipe.fr récemment, il a résumé sa situation : "Sébastien (Grosjean) ou Arnaud (Clément) qui ont plus de dix ans de circuit commencent à être un peu usés, la lassitude s'installe. Moi, c'est complètement différent. Ce n'est que ma troisième année dans les 100 premiers, il y a encore des tournois que je ne connais pas. Je n'ai pas trop de temps à perdre. Je suis dans les plus vieux du circuit, il faut que je profite un maximum."
Il faut donc se tourner vers les plus jeunes pour s'améliorer : "Quand je vois Gilles ou Jo, c'est toujours la même recette. On gagne les matches en allant vers l'avant dans les moments importants. A Madrid contre Nadal, Gilles va au filet, il fait des service-volée, chose qu'il ne faisait jamais." Il mesure les progrès accomplis et cela l'incite à faire de même : "Je jouais avec Gilles quand il avait quinze ans et à l'époque, il gagnait un ou deux jeux. L'an dernier à Hambourg, j'ai gagné un jeu. C'est beau ce qu'ils font et cela doit tous nous motiver."
Les objectifs pour 2009 sont donc tout trouvés : être plus agressif et aller de l'avant sur le court, et obtenir plus de reconnaissance en dehors : Après sa "sortie" remarquée à Bercy, il a remis une couche avec un franc-parler qui n'est pas sans rappeler celui d'Anthony Dupuis il y a quelques temps : "Il y aura davantage de gros tournois avec des cut plus forts et cela va creuser un écart avec le Top mondial. Mais c'est à nous de gagner des matches pour se retrouver dans le Top. C'est sûr que ce sont eux qui font vivre le tennis. Mais si on n'est pas là, ils ne jouent pas et les tournois n'existent pas. Il faut aussi un minimum de reconnaissance." Un premier titre ATP lui faciliterait certainement la tâche.
. L'EVOLUTION DE SES CLASSEMENTS FRANÇAIS ET ATP TECHNIQUE
2008 : 7e Français - 54e mondial
2007 : 11e Français - 70e mondial
2006 : 7e Français - 50e mondial
2005 : 10e Français - 123e mondial
2004 : 19e Français - 170e mondial
. LES MOMENTS FORTS EN 2008
OPEN D'AUSTRALIE - 3e tour : Battu par Nikolay Davydenko (RUS) 3-6 2-6 3-6
CHALLENGER BESANÇON - VICTOIRE, bat Alexander Peya 7-6 (7/2), 6-4
ESTORIL - Quart de finale, battu par Nikolay Davydenko (RUS) 4-6, 7-5, 3-6
CASABLANCA - Quart de finale, battu par Gilles Simon (FRA) 3-6, 2-6
ROLAND-GARROS - 2e tour, battu par Tommy Robredo, (ESP) 7-6 (9/7), 4-6, 4-6 4-6
S-HERTOGENBOSCH - FINALE, battu par David Ferrer (ESP) 4-6, 2-6
WIMBLEDON - 3e tour, battu par Roger Federer (SUI) 3-6, 3-6, 1-6
AMERSFOORT - Demi-finale, battu par Steve Darcis (BEL) 6-7(3), 6-3, 5-7
LOS ANGELES - Quart de finale, battu par Andy Roddick (USA) 3-6, 1-6
US OPEN - 1er tour, battu par Igor Andreev 6-7, 4-6, 4-6
METZ - Quart de finale, battu par Adrian Mannarino (FRA) 4-6, 6-7(3)
. SON PALMARES : 3 finales en simple: Lyon (2006 et 2007) et 's-Hertogenbosch en 2008. En double : 1 titre à Washington en 2008.
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