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Llodra : "Etape par étape"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/11/2010 à 20:59 GMT+1

"Déçu mais pas abattu" malgré trois balles de match perdues lors de sa première demi-finale de Masters 1000, face à Robin Söderling, Michaël Llodra veut plutôt considérer sa progression que sa défaite. A 30 ans, sa carrière en simple n'a jamais été aussi lisible. Quoi qu'en dise Forget à Belgrade.

TENNIS 2010 ATP Paris Llodra

Crédit: Eurosport

Masters 1000 Paris-Bercy, demi-finales:
Robin Söderling (SUE/N.4) bat Michaël Llodra (FRA) 6-7, 7-5, 7-6. Prochain adversaire: Monfils.
N'attendez pas de pirouette, de blagues de potache pour quitter la scène à Bercy, Michaël Llodra n'est plus là pour amuser la galerie. Enfin, pas après trois balles de match lors de sa première demi-finale de Masters 1000, soit le match le plus important de sa carrière en simple.
"Mika" ne joue pas les durs après avoir sorti trois pointures de suite, dont le tenant du titre et N.3 mondial, non, il commence à peine à jouer le meilleur rôle de sa carrière sur le circuit : celui de l'attaquant sans peur ni reproche. Un genre un peu désuet pour certains mais qui peut faire des ravages sur des surfaces assez rapides. Ce qui est intéressant à noter après la conférence de presse du Français, c'est le sentiment que l'on est au début d'une aventure. Il atteindra d'ailleurs le meilleur classement de sa carrière ce lundi (23e mondial). A 30 ans, juste avant une finale de Coupe Davis, cela vaut le coup de s'y attarder.
"Qu'est-ce que je peux me reprocher ?"
"Avoir eu trois balles de match, dans ma première demi-finale ici, j'ai les boules, c'est certain. Mais qu'est-ce que je peux me reprocher ? Rien, honnêtement", balance d'entrée Llodra sans détour. Avant d'enchaîner immédiatement : "J'ai plutôt envie de voir le côté positif. J'ai vécu des moments intenses avec le soutien du public. C'était énorme, j'avais des frissons, [...] J'ai réussi à battre trois Top 20 de suite, ce qui ne m'était encore jamais arrivé, et je n'étais pas loin de battre le quatrième. C'est ce que je préfère retenir."
Mieux, Llodra met en perspective toute sa saison : "Je n'oublie pas que j'étais 70e mondial en début d'année, que je n'avais encore jamais gagné de tournoi en France et jamais dépassé un troisième tour en Masters 1000 ; me voilà 25e à peu près, avec un titre à Marseille (plus un autre à Eastbourne)". Bercy ne fait que le conforter dans les choix et les efforts fait depuis quelques mois, avec ses différents coaches et d'autres intervenants (Amélie Mauresmo).
"Je peux progresser"
Bercy, ce n'est pas l'apogée d'une carrière en simple brouillée par une superbe carrière en double, non, c'est de la confiance. "C'était l'objectif que je m'étais fixé après la demi-finale (de Coupe Davis) à Lyon. Contrat rempli. C'est une belle saison avec peut-être dans quelques semaines le plus gros trophée de ma vie." La Coupe Davis, on en parlera après le stage de Saint-Cyprien, et sur place selon les conditions de jeu. Llodra veut en être, mais se fond totalement dans le collectif. "J'ai montré que j'étais capable d'aligner de très bons matches. On est plusieurs à postuler, on va tous se tirer la bourre, dans le bon sens du terme. Le principal est que l'équipe de France gagne. Honnêtement, si je ne joue pas la rencontre mais que j'ai la coupe à la maison, je serai content quand-même."
Ce qui l'intéresse désormais, c'est que depuis sa victoire sur Fernando Verdasco en Coupe Davis, il veut décrocher des titres, des gros titres. Après, Guy Forget fera son choix, cela ne changera rien à la saison qui va venir, riches en promesses. Entre Montpellier et Bercy, Olivier Malcor a entendu un discours différent chez celui qu'il coacha d'août 2006 à novembre 2009, voici ce qu'il a confié à L'Equipe :"Avant, jamais il ne m'avait dit avec autant de détermination qu'il avait envie d'aller plus loin (dans les tournois majeurs, ndlr). [...] Il a mis ses actes en accord avec ses mots." "Je peux progresser sur plein de domaines, lance-t-il aujourd'hui optimiste, le regard clair malgré la déception. J'avance étape par étape." A 30 ans, il se donne encore quelques belles années sur le circuit.
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