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Djokovic : "Je ne me contente pas du statu quo, ce serait une régression"

Laurent Vergne

Mis à jour 09/11/2015 à 16:20 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS BERCY - Novak Djokovic a ajouté dimanche un 6e Masters 1000 et un 10e titre à son effarante saison 2015. Le Serbe met en avant sa volonté d'aller toujours plus haut, toujours plus loin. Il n'est jamais rassasié.

Djokovic frappe un coup droit

Crédit: AFP

Vous attendiez-vous à une victoire aussi nette ?
N.D. : Disons que je pense que j'ai sorti ma meilleure performance de la semaine et qu'elle est arrivée au bon moment.
Qu'est-ce qui a fait la différence en votre faveur aujourd'hui ?
N.D. : Je pense que j'ai su rester très solide dès le premier point. Je pense avoir vraiment très bien joué, un peu comme à Shanghai. J'ai atteint une intensité élevée, j'ai réussi à vraiment rester sur ma ligne de fond et à dominer les échanges.
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Novak Djokovic avec son trophée

Crédit: Panoramic

Y a-t-il eu un mini moment de doute dans le deuxième set, quand il a débreaké puis mené 0-30 sur votre service à 3-2 ?
N.D. : A 3/2 0-30, peut-être que les choses auraient pu changer et être différentes, comme cela a été le cas hier contre Stan. J'ai réussi à serrer le jeu et à sauver mon service. A partir de là, j'ai senti que j'avais une bonne chance de finir ce match en deux sets.
En début de deuxième set, à 6-2, 1-1, alors que vous contrôliez le match, on vous a vu furieux après un point perdu. Il n'y avait pourtant pas le feu. Pourquoi cette colère à ce moment-là ?
N.D. : À ce niveau, contre un joueur comme Andy qui peut très rapidement renverser la situation, il fallait faire très attention. C'est pourquoi j'étais si frustré par moments, surtout au deuxième set. Je ne voulais absolument pas perdre mon rythme, cette dynamique que j'avais mise en place, parce que si vous le laissez faire, il va tout de suite prendre le dessus sur vous. C'est pour ça que j'étais assez tendu. Je suis comme ça, ça fait partie de moi.
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Novak Djokovic contre Andy Murray en finale du BNP Paribas Masters

Crédit: AFP

Nous sommes en fin de saison. Physiquement, comment jugez-vous votre état ?
N.D. : Tous les joueurs ont, ici ou là, quelques petites douleurs et raideurs. Je ne suis pas différent des autres. Bien sûr, j'essaie de gérer ça le mieux possible. Dans l'ensemble, franchement, je me sens bien physiquement, je n'ai pas de gros problèmes qui me préoccupent.
Maintenant, il reste le Masters, le dernier effort. Comment l'abordez-vous ?
N.D. : Je vais continuer à faire ce que j'ai fait jusqu'à présent, il n'y a aucune raison pour que je change. Je n'ai pas de raison de ralentir le rythme de l'entraînement et des performances non plus. Ce sera le dernier tournoi de l'année. C'est un très grand tournoi où j'ai eu de très bons résultats par le passé. J'espère bien pouvoir renouveler les performances ou les succès que j'ai pu remporter les années précédentes. Après la saison que j'ai eue, et avec la confiance que j'ai pu acquérir, je pense pouvoir finir là-bas avec encore une grande victoire.
Vous avez surclassé votre saison 2011, pourtant déjà extraordinaire. Qu'est-ce qui explique que vous soyez si fort cette année ?
N.D. : Il n'y a pas qu'une seule raison mais plusieurs qui peuvent expliquer que j'arrive à mon sommet. Je crois qu'au niveau mental et physique, j'ai atteint mon sommet et aussi au niveau de mon expérience. Par le passé, j'ai joué beaucoup de matches qui m'ont conduit à me retrouver là où j'en suis aujourd'hui. Tout ce que j'ai vécu m'a servi de leçon.
Vous pensez tutoyer la perfection aujourd'hui ?
N.D. : Personne ne peut être parfait. Si vous cherchez la perfection, vous arriverez peut-être à l'excellence. C'est mon état d'esprit. Je travaille tous les jours avec cet objectif. Je ne me contente pas du statu quo, parce que pour moi, ce serait une régression.
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