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Jo-Wilfried Tsonga après Monte-Carlo : "C'est important dans l'optique de Roland-Garros"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/04/2013 à 08:57 GMT+2

Malgré une nette défaite face à Rafael Nadal à Monte-Carlo, Jo-Wilfried Tsonga estime qu'il est sur le bon chemin pour être encore plus compétitif aux Internationaux de France.

2013 Monte-Carlo Jo-Wilfried Tsonga

Crédit: AFP

Face à Rafael Nadal, les approximations se paient cash. Jo-Wilfried Tsonga l'a encore appris à ses dépens en demi-finale de Monte-Carlo. Malgré une tactique précise, le Manceau a été incapable de faire douter le meilleur joueur sur terre battue du moment et de tous les temps. A la sortie du court, Tsonga est même apparu énervé après sa prestation, pourtant forte d'un bon combat en fin de match. Longtemps, il a été frustré de voir cette rencontre lui échapper alors qu'il faisait jeu égal avec son prestigieux adversaire en début de première manche. "Je ne sais pas si on peut dire que j'ai réalisé un bon match, parce que si j'avais pris 6-3, 6-2, on aurait dit que j'étais passé complètement à côté. Pour moi, ce n'était pas terrible et je pense que je peux être plus consistant, a relativisé le Manceau.
"J'ai fait beaucoup d'erreurs dans le premier set, les conditions de jeu n'étaient pas forcément évidentes.Ces conditions avec beaucoup de vent sont plus à son avantage, car il arrondit plus et prend plus de sécurité. Moi j'ai un jeu à risques et, face à lui, je n'ai pas le choix même s'il faut trouver le bon équilibre et se montrer patient. Mon service a perdu de son influence, alors que c'est une de mes principales armes." Le vent, soufflant très fort par moment, y a été peut-être pour quelque chose, mais Nadal beaucoup plus. Très solide quand il a fallu défendre près de sa ligne de fond de court, l'Espagnol a encore sorti quelques coups magiques de sa raquette dont il a le secret. Comme par exemple ces deux passings de défense : un sur la deuxième balle de break du Français à 2-1 au premier set. Et un autre dans le jeu décisif de la seconde manche pour obtenir un mini-break d'avance à 3/3. En somme, dans les moments chauds cruciaux où il faut savoir faire la différence.
Tsonga : "Physiquement, je pense que Nadal n'est pas non plus au top"
Face au problème Nadal, le Français a pourtant eu un élément de réponse intéressant avec un jeu résolument porté vers l'avant. Ses attaques ponctuées au filet dès qu'il en a eu l'occasion ont été des bouffées d'oxygène dans un jeu asphyxié par le lift adverse. "Partir à l'abordage, c'est ma seule chance de battre Nadal sur terre battue, même s'il faut pas faire n'importe quoi non plus", a-t-il souligné, regrettant son début de match où il a manqué trois balles de break, cinq sur l'ensemble du match. Si ses montées au filet (avec 22 réussies sur 35) sont encore largement perfectibles, ses 39 fautes directes (contre 34 coups gagnants), tout comme ses 42% de réussite derrière ses secondes balles (12/28) n'ont rien arrangé à son sort. Même face à un Nadal encore à la recherche de son meilleur niveau de jeu, cela ne peut pas passer.
"Sérieusement, forcément sans jouer pendant sept mois, il a encore des choses à régler, a fait remarquer le Français. Physiquement, je pense qu'il n'est pas non plus au top. Je pense qu'il doit avoir des petites douleurs. Mais un Nadal qui n'est pas aussi bien physiquement que les autres annéesgagne quand même des tournois..." Le Manceau a aussi touché du doigt les limites de ses capacités défensives. Dès que le Majorquin a tenu le Français en fond de court, il a été difficile - voire impossible - pour JWT de trouver le trou de souris pour le contrer. Une donnée sur laquelle beaucoup de joueurs ont buté et sur laquelle Novak Djokovic va se repencher dimanche.
Malgré sa défaite, Tsonga ne peut pas repartir du Rocher sans une confiance accrue. Arrivé avec très peu de préparation - après une semaine sans toucher une raquette ni tenter le moindre footing, mais deux victoires en Coupe Davis tout de même - il a atteint sa première demi-finale dans un tournoi de cette importance sur terre battue. "C'est important dans l'optique de Roland-Garros car c'était un tournoi très relevé ici avec des matches difficiles. Quand le format du jeu est en trois sets gagnants comme en Grand Chelem, cela va souvent à mon avantage. Je me dis que si déjà là, en deux sets gagnants, j'arrive serein, alors en trois...", a fait remarquer le protégé de Roger Rasheed qui n'était pas loin de faire tomber Djokovic à Paris l'an passé. Après quinze jours de break, le huitième mondial fera sa rentrée début mai à Madrid avant d'enchaîner à Rome, le dernier des trois Masters 1000 qui mènent vers Roland-Garros. Où il espère croiser Nadal le plus tard possible.
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