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Gasquet : "Je me soigne"

Eurosport
ParEurosport

Publié 24/04/2008 à 10:20 GMT+2

Facile vainqueur de Vliegen la veille, Richard Gasquet a pourtant du mal à se rassurer avant d'affronter l'Américain Sam Querrey au 3e tour, aujourd'hui. Le N.1 français avoue traiter ses ennuis physiques à coup de mésothérapie et d'anti-inflammatoires...

Pouvez-vous nous dire ce qu'il s'est passé lundi ? Vous vous bloquez le dos à l"entraînement ?
R.G : C'est vrai que je me suis gravement bloqué le dos il y a deux jours. C'était lundi, donc je me dis qu'il y a deux jours avant la rencontre, il peut se passer beaucoup, beaucoup de choses en deux jours, ça c'est sûr... Bon, je n'ai pas joué en double pour me soigner du mieux possible, c'est vrai que j'avais vraiment très, très mal au dos après l'entraînement lundi midi, je pouvais à peine marcher, donc c'était assez surprenant. C'est vraiment la première fois que ça m'arrive, je pouvais à peine me coucher le soir... Il a fallu faire des soins, des soins... De la mésothérapie dans le dos, ce qui n'est pas très agréable, j'ai pris beaucoup d'anti-inflammatoires, vraiment beaucoup, et ça se soigne du mieux possible.
Vous avez envisagé de quitter Monte Carlo parce que vous n'étiez pas en état de jouer ?
R.G. : J'avais un peu peur en m'échauffant, mais je n'ai pas eu mal, pas eu de douleur. J'étais totalement capable de jouer. Sur ce match je n'étais vraiment pas trop gêné pour servir et pour jouer. Mardi, j'ai vraiment pensé ne pas pouvoir jouer.
Vous étiez tendu ? Avec le contexte Coupe Davis, le dos, avez-vous senti une pression ?
R.G : J'étais tendu, c'est vrai. Je n'avais pas joué de matches depuis longtemps. Le dos n'était pas terrible. La Coupe Davis, j'ai mis ça de côté. Il y avait effectivement beaucoup de choses qui n'étaient pas positives avant de jouer ce match. Mais j'avais vraiment envie de jouer. C'est mon tournoi favori. Parfois, on gagne 6-1, 6-2 en une heure de jeu, et parfois, comme à Roland Garros, il m'est arrivé de perdre en trois sets, alors que je me sentais beaucoup mieux qu'aujourd'hui. Ce sont les aléas du tennis. J'ai essayé avant tout de renvoyer un maximum de balles et de ne pas rater.
On était un peu inquiets avant cette rencontre et, finalement, vous ne lui avez laissé que trois jeux...
R.G : Oui, c'est vrai que cela s'est bien passé. Une heure de jeu, ça n'aurait pas pu être mieux. C'est toujours bon de passer le deuxième tour dans un tournoi, c'était un match important qui donnait immédiatement accès aux huitièmes de finale. A ce stade, tous les matches comptent. Disons que je suis déjà très heureux d'avoir pu jouer à 100%, c'est clair que j'avais beaucoup de craintes par rapport à mon échauffement ce matin, mais bon j'ai fait énormément de soins, j'ai pris beaucoup d'anti inflammatoires, j'ai fait de la méso sur le dos, donc ça a été efficace. Arriver sur le court c'était déjà très important pour moi, je ne m'attends jamais à gagner 6-2 6-1, j'avais déjà perdu contre lui l'an passé en trois sets à Roland Garros, donc voilà, gagner en deux petits sets, ça fait toujours du bien.
Vous n'avez ressenti aucune gêne physique sur le terrain pendant ce match ?
R.G : Non, ça allait, vraiment. Effectivement je n'ai pas beaucoup d'entraînement sur terre battue, ici non plus à cause du dos, on est rentrés tard des Etats-Unis donc ce n'est pas l'idéal pour préparer le tournoi, c'est clair, mais voilà, je prends match après match, celui-là s'est bien passé donc j'espère que ce sera la même chose au prochain tour.
Etes-vous rassuré après cette nette victoire ?
R.G : Pas plus que ça. Je savais que j'étais capable de battre Vliegen, donc il n'y a rien qui me rassure, je connais mon niveau de jeu, à aucun moment je n'étais dans le trou, et à aucun moment je n'avais besoin de me rassurer, voilà, j'étais juste très heureux d'avoir gagné un tour, comme dans chaque tournoi. Maintenant, j'aime bien la terre battue. Cette surface va bien avec mon jeu. Si j'avais gagné contre Tursunov à Miami, j'aurais peut être été bien dans le tournoi. Ces matches de premier tour sont toujours importants. Parfois on a des tableaux plus faciles que d'autres. Je n'ai jamais été inquiet au sujet de mon niveau de jeu. Je ne me suis jamais senti mal psychologiquement, même si, physiquement, j'ai eu quelques difficultés. Je n'ai jamais perdu confiance. J'ai déjà eu des dizaines de défaites comme celle-là. Quelques fois, je joue moins bien que d'autres, mais je n'ai jamais été mal dans ma tête.
Huitièmes de finale de ce tournoi de Monte Carlo, une belle carte à jouer face à l'Américain Sam Querrey, un grand serveur mais peut-être pas le joueur le plus dangereux du tableau...
R.G : C'est vrai que ce n'est pas un Espagnol ou un Argentin, c'est sûr qu'il y avait peut-être plus dur à jouer, mais bon, c'est un bon joueur. Il a battu Moya, ce qui est assez surprenant. Il a bien joué, je l'ai regardé, c'est vraiment un bon joueur. Quand on regarde le tableau, il y a de bons joueurs au niveau des huitièmes de finale. Après, c'est clair que sur le papier je suis favori, mais encore une fois il faudra gagner le match, ça va être un match dur. J'ai déjà perdu lorsque j'étais favori, ou gagné alors que je ne l'étais pas. Tout peut arriver. Je sais que j'ai les capacités pour le battre. Je vais essayer de ne pas faire d'erreurs et de jouer haut et lifté.
Le fait de jouer sur le Court des Princes au prochain match, ça change quelque chose ou pas ? Vous n'y avez pas joué souvent...
R.G : C'était le programme. J'ai joué tard, c'est vrai que je n'étais pas sûr de gagner. Il y a de beaux matches sur le Central aussi. Voilà, il fallait faire le programme. Ça change peut être quelque chose pour défendre, il y a un peu moins de recul, mais bon, ce n'est pas un gros problème, de toute façon il faudra gagner, que ce soit sur le Court des Princes, le Central ou le court de l'hôtel, c'est la même chose, il faudra gagner ce match.
Guy Forget est arrivé mercredi soir. Il veut vous parler, êtes-vous prêt à le voir ?
R.G : Pour l'instant, je suis en plein dans le tournoi. Je le verrai le plus tard possible. J'ai dit ce que je pensais, vraiment, mais cela n'empêche pas que je le verrai avec plaisir, il n'y a aucun problème là-dessus.
Mika (ndlr : Llodra) a dit que vous étiez d'accord pour ne pas parler, il vous en veut apparemment pour ce que vous avez dit ?
R.G : Je n'avais pas tous les éléments sur ce qui a été dit à la conférence de presse du dimanche soir. Je n'ai pas non plus dit des choses atroces. Je pense que nous avons une belle équipe. Nous avons largement le temps de reparler de la Coupe Davis, c'est dans 8 mois. Mais je pense que notre équipe est une belle équipe et que ce serait bien de faire mieux que quarts de finale...
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