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Djokovic dégoûte Bellucci

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/05/2011 à 22:50 GMT+2

Novak Djokovic défiera Rafael Nadal pour la troisième fois de l'année, cette fois-ci sur la surface préférée du N.1 mondial, en finale du Masters de Madrid. Bousculé par Thomaz Bellucci, il a finalement retourné une situation mal engagée pour se qualifier pour sa 6e finale de suite (4-6, 6-4, 6-1).

Novak Djokovic

Crédit: Imago

Cela faisait longtemps que cela ne lui était plus arrivé. Pour la première fois depuis la finale de Miami, Novak Djokovic a perdu la première manche d'un de ses matches. Le dernier à avoir réussi cela était Rafael Nadal, imité ce samedi soir par Thomaz Bellucci qui a bien failli créer une nouvelle sensation à Madrid. Après Florian Mayer au 2e tour, Andy Murray au 3e et Tomas Berdych en quarts de finale, le Brésilien a fait douter le N.2 mondial pendant plus de deux heures, avant de rendre les armes. Le protégé de Larri Passos avait vu du Gustavo Kuerten en lui, il n'a pas été déçu de voir que son poulain a fait jeu égal avec l'une des références du circuit, du haut de son 36e rang mondial.
Il faut dire que Bellucci a pris le taureau par les cornes d'entrée de jeu. Cet excellent serveur a mis à mal toutes les tentatives de Djokovic à la relance, le Serbe pourtant excellent dans ce secteur n'inscrivant que trois points sur le service adverse de tout le premier set. Le Brésilien a enfoncé le clou en prenant la mise en jeu de son adversaire sur sa seule occasion du set. Un hold-up ? Pas vraiment. Thomaz a remis ça dans la manche suivante, allant même jusqu'à mener 6-4, 3-1. La chance a même donné l'impression d'avoir choisi son camp quand Bellucci a pris pour la deuxième fois le service adverse avec une balle let, suivie d'un coup droit boisé, sur la ligne. Mais le N.2 mondial en a vu d'autres.
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Thomaz Bellucci profile picture

Crédit: Eurosport

"J'ai toujours pensé que je pouvais changer le cours de ce match"
"J'ai toujours pensé que je pouvais changer le cours de ce match, assurait même un Djokovic qui a résisté à toutes les tempêtes cette année, dont deux fois à Nadal aux Etats-Unis. "Il était le meilleur joueur pendant un set et demi. Je me disais qu'il fallait que je reste calme, que j'intériorise mes émotions et que j'attende pour mes opportunités. Je savais qu'elles viendraient. Elles sont venues." Si la tempête tropicale Bellucci ne l'a jamais autant fait tanguer cette saison, le physique très affûté du Serbe a fini par faire la différence. Animé par une foi inébranlable, le Serbe a fini par refaire surface en égalisant à 3-3 sur une faute adverse. Le vent a commencé à tourner irrémédiablement après le gain de la deuxième manche, Bellucci donnant même le set sur un lob totalement manqué. Un signe qui ne trompe pas.
Fatigué, Bellucci n'a pourtant pas abdiqué pour autant. Il a continué à pousser dans des échanges infernaux le Serbe qui s'échappait finalement 3-0 dans l'ultime acte. Sans que son adversaire n'ait le souffle pour revenir. Facile face à Ferrer et laborieux face à Bellucci, Djokovic enchaîne pourtant une 31e victoire consécutive en 2011, soit le meilleur début de saison jamais réalisé depuis John McEnroe en 1984 (42 succès de rang). Nadal, qui reste sur deux défaites contrariantes en finales de Miami et Indian Wells mais qui vient d'enchaîner une 37e victoire de suite sur terre battue face à Federer, n'a qu'à bien se tenir...
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