Clijsters comme chez elle

K.C. : Oui, je vais bien. Je pense que ce qui s'est passé à Brisbane n'était pas très grave. Je pensais que ça ne prendrait que quelques jours pour rentrer dans l'ordre et c'est ce qui s'est passé. J'ai passé un scanner le lendemain mais il n'a rien révélé donc j'étais soulagée.

K.C. : C'est un nouveau tournoi et, en plus, à Melbourne, c'est une nouvelle année. Alors je ne pense pas trop à tout ça. Ce qui est sûr, c'est que vous avez toujours un bon feeling quand vous rentrez sur un court où vous avez connu de bons moments par le passé. Mais ça ne va pas au-delà.

K.C. : Je ne sais pas mais en tout cas, j'ai toujours aimé venir ici et j'ai toujours pris du plaisir à jouer à Melbourne. Quand j'étais plus jeune, j'ai aussi passé beaucoup de temps lors de l'intersaison et j'ai pu découvrir vraiment ce pays et les gens qui l'habitent. C'est une des raisons pour lesquelles je me sens si bien en Australie. J'ai noué des relations avec beaucoup de gens ici. Les Australiens sont chaleureux et très positifs.

K.C. : Je ne sais pas parce que, à part Serena, qui est sans doute potentiellement la plus forte et la plus puissante, c'est très serré entre les meilleures joueuses aujourd'hui. Celle qui joue un peu mieux que l'autre le Jour J s'impose. Il y a beaucoup de filles capables de gagner un titre du Grand Chelem actuellement sur le circuit. La situation est très différente de ce que j'ai pu connaitre il y a, disons, huit ans, quand il était facile pour les meilleures d'arriver en quarts ou en demi-finales sans le moindre souci. Aujourd'hui, il faut être tout le temps vigilant.

K.C. : Non, pas vraiment. Je suis concentrée sur ce que je veux faire, c'est-à-dire bien jouer au tennis et rester physiquement en forme tout au long de la saison. J'aimerai vraiment être tranquille à ce niveau-là cette année. J'ai fait toute ma préparation en pensant à ça: ne pas me blesser.

K.C. : (Elle sourit). Ecoutez, il ne faut jamais dire jamais, mais j'en doute.