Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Open d'Australie : Le visa de Novak Djokovic à nouveau annulé par le gouvernement australien

Maxime Battistella

Mis à jour 14/01/2022 à 11:41 GMT+1

OPEN D’AUSTRALIE - Le gouvernement australien a, une nouvelle fois, prononcé l’annulation du visa de Novak Djokovic, vendredi matin (heure française). Le ministre de l'immigration Alex Hawke a pris cette décision. Les avocats du N.1 mondial peuvent encore la contester. Il sera opposé au 1er tour à Miomir Kecmanovic, s’il est autorisé à participer à l'Open d'Australie, qui débute lundi.

La question qui fâche : Djokovic a-t-il définitivement terni son image ?

Il a pris son temps, mais le couperet est finalement tombé. Après plusieurs jours d'enquête supplémentaires et avoir analysé de nouveaux éléments dans ce qu'il convient d'appeler désormais l'affaire Novak Djokovic, Alex Hawke, le ministre de l'Immigration australien, a décidé d'annuler à nouveau le visa du numéro 1 mondial serbe, comme rapporté notamment par l'AFP.
Pour motiver son choix, Hawke a évoqué dans un communiqué des raisons de "santé publique" et "d'intérêt général". A l'heure actuelle, le tenant du titre ne peut donc plus disputer l'Open d'Australie, qui débute lundi, mais ses avocats pourraient encore contester la décision sur le terrain judiciaire.

Vers une expulsion imminente et une interdiction de territoire de trois ans ?

C'était la tendance évoquée dans les médias australiens ces derniers jours et elle a été confirmée dans les faits. Comme il en avait la possibilité grâce à la loi australienne, Alex Hawke a exercé son pouvoir discrétionnaire pour rendre caduque le jugement de lundi dernier qui avait rendu sa liberté au nonuple vainqueur de l'Open d'Australie. Et pour ce faire, il a analysé tous les documents qui lui ont été fournis cette semaine à la fois par "le ministère de l'Intérieur, la police aux frontières australienne et M. Djokovic", comme il l'a précisé dans son communiqué. Une telle décision pourrait non seulement entraîner l'expulsion immédiate du Serbe, mais aussi une interdiction de revenir dans le pays de trois ans.
picture

La question qui fâche : Djokovic a-t-il définitivement terni son image ?

Il semble donc que les informations sur le comportement de Novak Djokovic après son test positif au Covid-19 le 16 décembre dernier - apparition publique au côté d'enfants le 17 et rencontre avec nos confrères de L'Equipe le 18 -, ainsi que la fausse information donnée à son arrivée en Australie sur ses voyages durant la quinzaine précédente aient pesé lourd. L'intéressé, lui-même, avait d'ailleurs été contraint d'admettre des "erreurs" dans un long message sur les réseaux sociaux.
Les Australiens attendent à juste titre que le résultat de leurs sacrifices soit protégé
Un peu plus tard dans la journée, le Premier ministre australien, Scott Morrison, a commenté la décision d'Alex Hawke par l'intermédiaire d'un autre communiqué. "Les Australiens ont fait beaucoup de sacrifices pendant cette pandémie, et ils attendent à juste titre que le résultat de ces sacrifices soit protégé", a-t-il notamment noté. Le dirigeant a ainsi fait implicitement référence notamment aux 270 jours de confinement imposés à Melbourne depuis le début de la crise sanitaire et aux restrictions de voyage imposées avec la vaccination comme règle pour entrer dans le pays. L'opinion publique a donc, sans surprise, également beaucoup pesé.
En l'état actuel, Novak Djokovic ne peut donc plus jouer l'Open d'Australie qui débute lundi prochain. S'il décide de contester à nouveau cette l'annulation de son visa, ce recours devrait lui être favorable sous deux jours pour pouvoir s'aligner. Le timing semble donc plus que serré.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité