Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Pourquoi pas moi?"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/06/2010 à 00:28 GMT+2

Après Justine Hénin, Samantha Stosur s'est payée le luxe de sortir la numéro un mondiale, Serena Williams. Pour la deuxième année consécutive, l'Australienne est en demi-finales à Roland-Garros. Elle croit en ses chances de remporter le tournoi samedi.

stosur - french open - 2010

Crédit: AFP

Vous voilà à nouveau en demi-finale…
S.S. : Oui, je viens de jouer et de gagner deux matches fantastiques en deux jours. C'est extraordinaire, mais je ne suis qu'en demi-finales. Ça, je connais, je l'ai déjà fait l'année dernière. Je veux passer ce cap maintenant, atteindre une autre étape, aller plus haut.
Réalisez-vous que vous venez de battre Hénin et Serena Williams, soit probablement les deux plus grandes joueuses de la décennie, en l'espace de deux matches?
S.S. : Oui, c'est fantastique. Je suis très, très excitée. Je me suis un peu calmée en sortant du court, mais franchement, je suis très excitée d'avoir gagné cde match et d'être en demi-finales. C'est énorme. J'ai pris beaucoup de plaisir aujourd'hui. C'est quand même la première fois que je bats une numéro un mondiale.
Que s'est-il passé à 5-3 en votre faveur dans le deuxième set?
S.S. : J'étais certainement nerveuse à 6-2, 5-3. J'ai eu le tort d'être un petit peu passive. Je n'ai pas joué aussi bien qu'il le fallait pour conclure un match contre une championne comme Serena. C'était dur, parce que, quand j'ai perdu ce jeu, les choses ont commencé à tourner en sa faveur. Je me suis dit que si j'avais une autre chance, il fallait à tout prix que je la saisisse. J'aurais préféré gagner en deux sets mais, en même temps, finalement, c'est encore plus beau comme ça.
Maintenant, vous allez affronter Jankovic. Cela vous inspire quoi?
S.S. : Franchement, je n'y ai pas encore pensé. Laissez-moi digérer cette victoire. Il faut que je joue comme contre Justine ou Serena, que je joue mon jeu, en étant agressive. Je sais qu'elle ne va rien me donner. Peut-être faudra-t-il que je sois un peu plus patiente que contre Serena.
Pensez-vous pouvoir gagner le tournoi?
S.S. : Pourquoi je n'y croirais pas? J'ai autant de chances que les autres. Je pense que si je peux garder cet état d'esprit, que je reste bien dans mon truc, ça va bien se passer. Alors, pourquoi pas moi?
On vous sent très forte, très sereine. Est-ce dû au fait que votre carrière a failli s'arrêter à il y a trois ans à cause de la maladie de Lyme(1)?
S.S. : Oui, c'est possible. Je n'ai pas vraiment réalisé à l'époque que ma carrière était menacée. Pourtant, c'était le cas. Les médecins m'ont dit que c'était une maladie pas très sympa. J'ai eu beaucoup de la chance de m'en remettre aussi vite. Je sais que beaucoup d'autres personne n'ont pas eu la même chance que moi. Je reviens de loin.
Est-il vrai que vous avez contracté cette maladie ici, à Paris, pendant Roland-Garros?
S.S. : Personne n'a pu me le dire précisément. Vu le temps d'incubation, c'est soit ici soit à Wimbledon. Mais j'ai l'impression que c'était à Paris.
Quels échos avez-vous d'Australie par rapport à votre tournoi?
S.S. : J'ai reçu des tonnes de mails que je n'ai même pas encore eu le temps de lire. Je pense que mes parents doivent être complètement fous. Je vais essayer de leur passer un coup de fil.
(1) Elle avait dû stopper sa carrière pendant 10 mois à cause de cette maladie entre l'été 2007 et le printemps 2008.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité