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Murray s'est fait peur

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 31/05/2012 à 19:00 GMT+2

Touché au dos en début de partie, Andy Murray s'est finalement qualifié pour le 3e tour de Roland-Garros en battant Jarkko Nieminen (1-6, 6-4, 6-1, 6-2). Pour Rafael Nadal, tenant du titre, cela n'a été qu'une formalité face à l'Ouzbek Denis Istomin (6-2, 6-2, 6-0).

Rafael Nadal of Spain returns the ball to Denis Istomin of Uzbekistan during the French Open tennis tournament at the Roland Garros stadium in Paris

Crédit: Reuters

UNE FRAYEUR POUR MURRAY
Andy Murray est toujours en vie. On n'ira pas jusqu'à affirmer, comme l'avait fait l'Ecossais vendredi dernier, que le numéro quatre mondial se sent bien, mais au moins a-t-il survécu à un deuxième tour particulièrement mal embarqué pour lui. Pas dans son assiette, visiblement en délicatesse avec ce dos qui le fait souffrir depuis plusieurs semaines (on l'a vu se faire masser au changement de côté), l'Ecossais a cédé la première manche face à Jarko Nieminen (6-1). Quand il a cédé son service en début de deuxième set, l'horizon de Murray dans ce tournoi semblait bouché pour de bon.
Puis la machine a fini par se mettre en route. Incapable de servir correctement pendant plus d'un set, le Britannique a trouvé son rythme et un certain relâchement, qui lui a permis d'inverser complètement le cours du match. Nieminen a mené 6-1, 4-3, mais, à partir de ce huitième jeu du deuxième set, le Finlandais n'a plus vu le jour, Murray remportant 15 des 18 jeux suivants ! A l'arrivée, une victoire relativement tranquille une fois la grosse frayeur de la première manche et demie passée. Mais Murray n'est quand même pas bien fringant et on a du mal à l'imaginer en candidat au titre dans ces conditions.
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UNE FORMALITE POUR NADAL
Rafael Nadal n'a éprouvé aucune difficulté pour passer le deuxième tour de Roland-Garros. En moins de deux heures, l'Espagnol a dominé Denis Istomin, qui s'est pourtant procuré deux balles de break dans la partie... sans parvenir le faire douter davantage. C'était le seul fait d'arme du 43e mondial qui a commis 25 fautes directes contre 17 coups gagnants. L'exact inverse de son adversaire qui a pris sept fois (sur quinze) le service de l'Ouzbek. On peut souhaiter d'ores et déjà bon courage à son prochain adversaire, l'Argentin Eduardo Schwank, car le sextuple vainqueur du tournoi est de très loin le plus impressionnant des favoris jusque-là.
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