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Roland-Garros 2013, quart de finale, Tsonga - Federer : Jo-Wilfried Tsonga en demi-finale

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/06/2013 à 21:31 GMT+2

Jo-Wilfried Tsonga a totalement maîtrisé Roger Federer en quart de finale de Roland-Garros (7-5, 6-3, 6-3), où il accède pour la première fois au dernier carré. Tsonga, qui n'a toujours pas perdu le moindre set, affrontera l'Espagnol David Ferrer.

Jo-Wilfried Tsonga, Roland-Garros 2013

Crédit: AFP

Le rêve continue pour Jo-Wilfried Tsonga. Trente ans après Yannick Noah, le numéro un français est toujours en course pour le titre à Roland-Garros. Il sera même un des quatre derniers prétendants. Un rêve un peu fou, loin très loin de constituer une réalité. Mais un rêve toujours bien vivant. Le réveil n'a pas sonné mardi sur le court central face à Roger Federer. Bien au contraire. Sonné, le Suisse l'a bien été lui. Très nettement supérieur à son adversaire, Tsonga s'est imposé en trois sets (7-5, 6-3, 6-3) pour se hisser pour la cinquième fois de sa carrière en demi-finale d'un tournoi du Grand Chelem. La toute première sur la terre battue parisienne.
Il y a un an, il avait quitté le court Philippe-Chatrier plein de regrets et de tristesse après un combat homérique mais perdu face à Novak Djokovic. Un quart de finale, déjà. Cette fois, la rencontre s'est avérée beaucoup plus anecdotique. Mais le résultat, lui, est d'une portée colossale pour Tsonga. Il le savait, et nous avec lui, le coup était jouable pour lui contre Federer. Mais non content de gagner ce match, le Manceau l'a survolé. Federer n'a fait illusion qu'en début de partie. C'est lui qui a réussi le premier break, dans le cinquième jeu. Juste une illusion pour le Bâlois qui, très rapidement, allait subir le feu croisé des coups de Tsonga et de ses propres errements. Sous pression, il a d'abord lâche son break d'avance, avant d'en concéder un deuxième, fatal pour lui dans cette première, à 6-5 en faveur de Tsonga. Dès lors, le match venait de basculer définitivement.
Federer a retardé l'échéance une fois, pas deux
La suite ne fut qu'un long cavalier seul du protégé de Roger Rasheed. Un break d'entrée de deuxième set, conservé sans le moindre souci. Il faut dire que Tsonga a alors servi le plomb, ne concédant pas la moindre opportunité de break à Federer dans cette manche. Deux manches à rien en sa faveur en à peine une heure et quart, le public du Chatrier, très massivement derrière JWT, croyait rêver. Après les éliminations de Monfils et Gasquet malgré une avance de deux sets et celle de Simon qui avait mené deux manches à une contre ce même Federer, un soupçon de paranoïa pouvait encore subsister. Mais Tsonga n'était pas dans la situation de Monfils. Il a encore toutes ses réserves. Il n' 'est pas non plus Gasquet. Lui possède cette faculté à tuer un match. Il n'est pas davantage Simon. Il est Tsonga. Ce joueur plein d'autorité et de confiance que rien ne semble pouvoir freiner.
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Jo-Wilfried Tsonga, 2013, Roland-Garros

Crédit: AFP

Le troisième set fut aussi le dernier. Là encore, le Manceau l'a attaqué pied au plancher, avec un break. Federer a alors eu son ultime réaction de champion. Il a recollé aussitôt. C'était reculer pour mieux mourir. Il a retardé l'échéance une fois, mais pas deux. Dans le septième jeu, Jo-Wilfried Tsonga a porté l'estocade définitive. Dans les cordes, Federer a cédé son service. Une fois de plus. Une fois de trop. Et c'est même sur un ultime break que le Suisse a perdu ce match, concédant sa défaite la plus sèche face à Tsonga. Il n'y a pas eu photo entre les deux joueurs mardi. Maintenant, Tsonga a trois jours pour se préparer. Vendredi, il affrontera David Ferrer, le seul autre joueur dans ce tournoi à ne pas avoir perdu de set. Ne vous y trompez pas: si Ferrer n'a pas le quart du dixième du CV de Federer, l'affaire sera beaucoup plus corsée pour Tsonga. Mais son rêve continue. C'est déjà énorme.
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