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Un oeil à Roland : Cette fois, nous y voilà, et ça va être énorme

Laurent Vergne

Mis à jour 01/06/2015 à 22:04 GMT+2

ROLAND-GARROS – C'était prévisible, c'est désormais officiel : Novak Djokovic affrontera Rafael Nadal en quarts de finale mercredi. Un blockbuster qui marquera à n'en pas douter cette édition 2015.

Rafael Nadal et Novak Djokovic lors de la remise des trophées - Roland-Garros 2014

Crédit: Panoramic

L'histoire du jour

Voilà, cette fois, nous y sommes. Finies les précautions d'usage, les "il y a quatre matches à gagner" de Djokovic, les "j'aimerais déjà beaucoup jouer ce match" de Nadal, ou encore les "il faut respecter tout le monde". C'est fait. Tout le monde a été respecté et, comme prévu, 12 jours après le malicieux tirage au sort, Novak Djokovic et Rafael Nadal s'affronteront bel et bien pour la quatrième année consécutive sur le central de Roland-Garros. La coquetterie de l'édition 2015 tient donc au fait qu'il s'agit, cette fois, d'un quart de finale.
Mais pour tout dire, ça ne change pas grand-chose au problème. Il y a deux ans, avant leurs retrouvailles en demi-finales cette fois, j'avais titré ici-même, "la finale, c'est vendredi". Une façon de souligner que l'affrontement de ces deux titans constituait LE moment fort de la quinzaine et le match clé sur la route du titre. Sans offenser ni David Ferrer ni Jo-Wilfried Tsonga, alors adversaires dans l'autre demie, la couronne 2013 s'était scellée dans le duel hispano-serbe. Et cette fois ?
Pas de doute, c'est toujours LE temps fort de la quinzaine. Celui que tout le monde guettait depuis le début. Personne n'attendait avec une impatience exagérée un Murray-Ferrer, un Tsonga-Nishikori ni même un Federer-Wawrinka. Non que ces affiches n'allèchent pas, mais elles ne possèdent ni l'envergure ni le piment d'un Nadal-Djokovic. Nadal-Djokovic à Roland-Garros, c'est Ali-Frazier. Et ça ne se compare avec rien. Quant à savoir si le vainqueur du tournoi sera sur le central mercredi après-midi, je pense, à défaut d'en être certain, que c'est encore hautement probable. Malgré Murray, Federer, et tous les autres.

On a aimé

Le culot de Jack Sock. Le "grand public" a sans doute découvert l'Américain pour de bon lundi lors de son match face à Rafael Nadal sur le Lenglen. Il y aura vu un joueur sans doute susceptible de jouer un rôle important dans les années à venir. Sock a des fulgurances, mais il n'a pas que ça.
La grinta de Serena. Elle n'est à l'évidence pas du tout à son affaire depuis le début du tournoi. Mais elle trouve toujours un moyen de s'en sortir et c'est là le propre des grandes championnes. Le coup est encore passé près contre Sloane Stephens et la protégée de Patrick Mouratoglou n'a toujours pas le jeu d'une gagnante de Roland-Garros, mais elle est là. C'est tout ce qui compte.

On n'a pas aimé

La fin de Federer-Monfils. Avant de voir ma tête mise à prix pour chauvinisme excessif, petite précision d'usage : je ne parle pas là du résultat final. Mais de la manière. Le petit parfum d'électricité de dimanche soir et le score de parité entre les deux hommes avaient mis l'eau à la bouche. Mais le coup de froid pris par Gaël Monfils en a amené un autre. Résultat, lundi, deux petits sets à sens unique, à peine une heure de jeu, et une totale absence de frisson pour un duel qui promettait tant. Cela restera un des rendez-vous manqués de la quinzaine.

Juste pour savoir…

On peut avoir quelques degrés en plus ? Il parait que nous serons servis d'ici la fin de la semaine. #Canicule
Ce set lâché en cours de route contre Sock, une simple étourderie de la part de Rafa, ou un signe plus inquiétant ? La thèse de l'accident tient évidemment parfaitement la route.
Bon, alors : Djokovic ? Ou Nadal ?

Trois stats à retenir

3. Pour la troisième fois consécutive, Serena Williams a gagné après avoir perdu le premier set. Elle a fait à Sloane Stephens en huitièmes de finale le même coup qu'à Vika Azarenka et à Anna-Lena Friedsam aux tours précédents. Gagner trois matches de suite de cette façon en Grand Chelem, cela ne lui était plus arrivé depuis l'US Open 1999 !
16. Richard Gasquet disputait lundi le 18e huitième de finale de sa carrière en Grand Chelem. Un total très respectable. Malheureusement, le Biterrois s'y est incliné pour la 16e fois, soit un taux de réussite de 11%. Mais qu'y avait-il à faire contre Novak Djokovic ?
70. Rafael Nadal a signé la 70e victoire de sa carrière à Roland-Garros. C'est le premier tournoi du Grand Chelem où l'Espagnol atteint ce total. Il est le 7e joueur dans l'histoire du tennis à cumuler 70 matches gagnés dans au moins un tournoi majeur. En la matière comme en beaucoup d'autres, le maître reste Roger Federer, le seul à être à 70 victoires ou plus dans trois majeurs (Australie, Wimbledon et US Open), sachant qu'il en est à 65 désormais à Roland-Garros.
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