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Garcia : "C'est un truc de journalistes de dire qu’il n'y a pas de Française depuis telle année..."

Maxime Dupuis

Mis à jour 30/05/2019 à 21:10 GMT+2

ROLAND-GARROS – Caroline Garcia était désolée et d'humeur maussade, jeudi après sa défaite surprise face à Anne Blinkova (1-6, 6-4, 6-4). Très déçue, la numéro 1 française n'avait pas d'explication quant à sa défaite. Et encore moins pour expliquer le zéro pointé tricolore à Roland.

Caroline Garcia

Crédit: Getty Images

Fermer le ban est souvent un privilège. Mais pas toujours. Demandez donc à Caroline Garcia. Jeudi, dans la foulée de son élimination au deuxième tour de Roland-Garros par Anne Blinkova (1-6, 6-4, 6-4), la Française a dû trouver les mots pour expliquer un revers qu'elle n'avait pas vu venir et sur lequel elle n'avait pas le recul nécessaire pour livrer une analyse. Drôle de cerise sur un étrange gâteau, en sa qualité de dernière Française éliminée, elle a été première à devoir faire le bilan. Un bilan forcément catastrophique. Il ne peut en être autrement quand on le tire après cinq jours de tournoi.
Parry, Mladenovic et elle sorties au deuxième tour : pas de joueuse tricolore au troisième tour, une première depuis… 33 ans. Réaction (blasée) de l'intéressée : "C'est un peu le truc des journalistes de dire : il n'y a pas de française depuis telle année. C'est vous et vos chiffres. Vous vous y retrouvez, c'est bien…" Voilà pour le constat d'ensemble.
Concernant son cas en particulier, la Française fut un peu plus prolixe. Mais encore sous le choc. D'autant plus qu'elle s'est retrouvée à 3-0 et avec deux breaks d'avance au cœur du troisième set. Tout ça pour quitter la scène tête basse. "Qu’est-ce qui s’est passé ? Bah rien, justement, a-t-elle regretté, amère. Il ne s’est plus rien passé. C'est elle qui a fait son match. Aujourd'hui (jeudi), les choses ne se sont pas bien enchaînées. Je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout de ce match en jouant un niveau correct. C'est donc elle qui l’a remporté."
La balle ne sortait pas de la raquette
Pendant deux sets et demi, sans être flamboyante, la numéro 22 mondiale était pourtant dans le coup. Moins qu'on ne l'imagine, à l’entendre : "Moi qui me connais, je peux vous dire que la balle ne sortait pas de la raquette et qu’elle était courte. Ce n'était pas vraiment ce que j’avais envie de produire sur mon niveau du jeu." Alors, pourquoi les coups ne giclaient pas ? "Il n’y a pas d'explication particulière. Il y a des mauvais jours. Je n’avais pas un bon timing. Ce n'était pas un bon jour pour moi, je n’ai pas été efficace sur le terrain. L'adversaire a fait franchement son match, elle m’a mise sous pression. Moi je n'ai pas été à la hauteur au niveau de l'intensité, dans mes frappes et physiquement."
A l'arrivée, et selon ses dires, ça ressemble à un revers logique, ce qui ne le rend pas moins décevant alors que la Française restait sur une semaine positive, à Strasbourg où elle n'avait cédé qu'en finale. Mais, si l'on lit entre les lignes, il ne remet rien en cause. "J'ai envie d'apprendre et continuer à progresser". Elle l'a fait par le passé. "Pas assez apparemment, vu que j'en suis encore là aujourd'hui", a-t-elle lancé, sourire crispé. Avant d'ajouter, en guise de conclusion : "Il y a toujours des progrès à faire, toujours à apprendre. Certaines défaites peuvent permettre d'apprendre plus que d'autres."
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Caroline Garcia

Crédit: Getty Images

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