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Belgrade d'abord

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/04/2011 à 18:32 GMT+2

Novak Djokovic entamera mercredi sa saison de terre battue, chez lui, à l'occasion du tournoi de Belgrade. Invaincu en 2011, le Serbe N.2 mondial se sent prêt à rivaliser avec l'Espagnol Rafael Nadal sur cette surface. Mais après avoir réapprivoisé cette surface particulière tranquillement chez lui.

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Crédit: Eurosport

Cette semaine, Novak Djokovic est réapparu aussi calme que reposé. Signe que son temps sans compétition a été bénéfique. Il faut dire que le N.2 mondial, absent depuis le gain de son 4e titre de la saison à Miami, débutera sur terre battue cette semaine ; et pas n'importe où : à Belgrade, au sein de son cocon familial, dans un tournoi dont il est à l'origine et où son père Goran est directeur. Un projet qu'il tient pour la troisième saison consécutive d'une main aussi ferme que sa raquette. Sa première apparition sur terre battue ici même n'a donc rien du hasard.
Débuté en 2008, ce projet s'est concrétisé l'année suivante après le rachat des droits du tournoi du ABN Amro Open qui se déroulait à Rotterdam aux Pays-Bas. "Je suis très content, et très fier, de lancer notre tournoi à Belgrade, avait alors déclaré Novak Djokovic. Après deux ans de gros succès pour notre pays, je pense que nous méritions d’avoir un évènement en Serbie". Le Serbe avait même espéré que des membres du Top 10 soient présents, le tournoi étant sur le parcours des Masters 1000 et de Roland-Garros. Mais jusqu'ici, Ivo Karlovic, Stanislas Wawrinka, John Isner, Sam Querrey, Marcos Baghdatis ou encore Richard Gasquet sont les joueurs les mieux classés qui sont venus fouler la terre de Belgrade ces deux dernières saisons. Cette année, c'est encore pire : seront présents Viktor Troicki, tête de série N.2, Guillermo Garcia-Lopez N.3, Albert Montanes N.4, encore John Isner N.5 et Fernando Gonzalez, qui débute sa saison tout court après huit mois d'absence. Sam Querrey, tenant du titre, n'est même pas là pour défendre son trophée.
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Novak Goran Djokovic

Crédit: Imago

Belgrade, une affaire de famille
Car oui, aussi curieux que cela puisse paraître, Novak Djokovic n'est pas le tenant du titre. Le Serbe s'est bien imposé lors de la première édition, mais n'est pas lors de la seconde. Il y était bien sûr présent mais, en raison d'une maladie, il a été contraint à l'abandon en quarts de finale face à un jeune compatriote, Filip Krajikovic. Pour éviter toute blessure prématurée avant le sprint d'un mois qui l'attend sur terre battue entre Madrid et Paris, débuter cette semaine à Belgrade, et non à Monte-Carlo quinze jours plus tôt, était donc un choix avant tout stratégique, autant que bénéfique pour guérir une douleur à un genou qui le titillait lors de la tournée américaine.
Une série de 24 victoires consécutives donne forcément des ailes, mais peut parfois laisser des traces. Et tout champion cherche à capitaliser un maximum de confiance. En prenant des précautions, les ailes que Novak Djokovic va déployer à partir de mercredi pourraient l'emmener très haut. C'est en tout cas son souhait. "Ma priorité n'est pas de continuer à enchaîner une vingtaine de matches et autant de victoires. Mon ambition est plus grande, c'est de remporter un tournoi du Grand Chelem et de me rapprocher de la première place mondiale, a-t-il avancé lundi. Je sais que ce sera difficile." Et pour cause, pour viser Roland-Garros, celui qu'il devra dompter pour arriver à ses fins est Rafael Nadal, tel un "big boss" de fin de jeu vidéo, dernier rempart d'un final en apothéose que l'on attend depuis longtemps. Et Nadal face à Djokovic sur terre battue, cela donne 9 victoires à rien pour le Majorquin jusqu'ici.
Nadal, le "big boss"
Inutile de dire que l'Espagnol, au repos cette semaine, reste la principale menace sur terre battue, lui qui reste invaincu depuis 2009 et sa défaite face au Suédois Robin Söderling en huitièmes de finale de Roland-Garros. Depuis, il a enchaîné 34 victoires d'affilée sur sa surface favorite. Autant dire que le Majorquin sera forcément différent de celui qu'il a battu à deux reprises en finale des Masters 1000 à Indian Wells et Miami. "Nadal est le meilleur au monde, il est dominateur sur terre battue, mais cette année je joue contre lui avec beaucoup plus de confiance en moi. Il fait des choses impossibles car il améliore chaque année ses performances sur terre battue alors que beaucoup pensent que ce n'est pas possible. Mais avec ce rythme, il oblige tous les autres joueurs à être meilleurs aussi. Il nous motive, moi-même, (Roger) Federer et tous les autres pour être meilleurs."
"Je n'ai jamais dit que j'étais extrêmement confiant, j'ai dit que j'étais juste confiant parce que je n'ai pas encore perdu cette saison, tient à rectifier un N.2 mondial jouant sur les mots. Mais si tu peux emmagasiner très vite de la confiance, tu peux aussi la perdre très facilement.Je vais tenter de garder cet élan et tenter de jouer du mieux que je peux. J'ai eu trois semaines de repos depuis ma victoire à Miami, je me suis reposé, je suis bien préparé. Cette semaine, je verrai de quoi je suis capable sur terre battue." Lui, comme les autres spectateurs sur place ou même loin de la Serbie.
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TENNIS ATP BELGRADE

Crédit: From Official Website

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