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Drôles de Dames: Hingis

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/12/2007 à 11:00 GMT+1

Elles ont pris leur retraite ou ont voulu la prendre. Elles sont parties ou encore là, voici la trajectoire de trois drôles de dames du circuit - Martina Hingis, Kim Clijsters et Lindsay Davenport, qui continueront à faire parler d'elles, longtemps après

SA CARRIERE EN BREF :
"Partir, c'est mourir un peu" dit le voyageur nostalgique. Les sportifs de haut niveau avouent souvent, eux aussi, qu'il leur faut faire le deuil de leur carrière. Martina Hingis a connu la gloire plus tôt que la plupart des légendes du tennis (N.1 mondiale à 16 ans six mois et un jour). Elle n'a pas su tirer sa révérence. Epuisée mentalement et blessée à la cheville, elle quitte une première fois la scène à 22 ans. Deux ans plus tard, l'obstination qui avait nourri sa faim de titres la propulse à nouveau sur les courts. Elle se bat pendant un an et réussit à revenir parmi le top 10.
La nouvelle génération est aussi impitoyable que celle qui l'avait marginalisée au début des années 2000. Elle s'accroche en 2007, mais sa vie a définitivement changé. Elle quitte son fiancé Radek Stepanek et partage sa vie avec un millionnaire russe. A nouveau blessée, ses hésitations entre vie privée et vie professionnelle sont à la mesure des questions qu'elle se pose. Elle franchit la ligne blanche et se sanctionne elle-même : contrôlée positive à la cocaïne à Wimbledon, elle annonce tête haute sa retraite définitive quelques mois plus tard. Tous ses efforts pour ça. Le joli décor de la championne s'écroule derrière un petit nuage blanc, seules quelques étagères restent en place où de lourds trophées sont encore visibles, sauf celui de Roland-Garros...
ON S'EN SOUVIENDRA :
. A 12 ans, plus jeune vainqueur d'un Grand Chelem junior à Roland-Garros
. Elle a remporté tous les titres majeurs du circuit (Grand Chelem et Tier I inclus) sauf les Internationaux de France. L'un des plus grands matches de l'histoire du tennis féminin moderne est sa dramatique défaite face à Steffi Graf en finale de Roland-Garros en 1999.
. 43 titres en simples, 37 titres en double.
. Open d'Australie, vainqueur : 1997, 1998, 1999. Finaliste: 2000, 2001, 2002.
. Roland-Garros, finaliste : 1997 et 1999. Demi-finaliste : 1998, 2000 et 2001.
. Wimbledon, vainqueur : 1997. Demi-finaliste : 1998.
. US Open, vainqueur : 1997. Finaliste : 1998, 1999. Demi-finaliste : 2000, 2001.
. Son sens de l'anticipation et son intelligence de jeu devenu peu à peu aussi séduisant qu'anachronique.
ON OUBLIERA :
. Ses remarques déplacées à l'encontre d'Amélie Mauresmo, lors de l'Open d'Australie 1999 : Lors du coming out de la Français, la Suissesse Martina Hingis, qui venait de la battre en finale, alla jusqu'à déclarer que les performances de la Française pouvaient s'expliquer par le fait qu'elle était "à moitié homme".
. Son attitude de petite fille gâtée lors de sa finale perdue en 1999, à Roland-Garros, face à l'exceptionnelle Steffi Graf (4-6, 7-5, 6-2).
. Son dernier Wimbledon : Battue dans l'anonymat du 3e tour par l'Américaine Laura Granville, elle est ensuite contrôlée positive à la cocaïne.
SES DECLARATIONS :
Sa dernière conférence de presse : "Je suis soupçonnée de m'être dopée à la cocaïne. Ce soupçon est si terrible que je me suis décidée à ce coming-out. Ce sont des accusations immondes et monstrueuses. Je ne me suis jamais dopée. Je sais que je suis innocente. J'aurais une peur panique de prendre des drogues. Je n'ai jamais pensé de ma vie au dopage et n'ai jamais essayé de drogue. Lorsqu'on m'a dit que j'avais été testée positive à la cocaïne, j'ai été choquée. Je me suis soumise à un test capillaire qui s'est avéré négatif. Mais un nouveau test a donné le résultat contraire, il a été positif".
Souvenirs d'une finale, à Paris, en 1999. Martina Hingis conteste une décision de l'arbitre et se voit conspuée par le public : "Cette scène restera dans l'histoire. Il n'est pas facile d'affronter Steffi Graf et quinze mille spectateurs à la fois. Après la balle de match, j'ai fui dans les corridors. Je ne voulais pas participer à la remise des trophées, je ne voulais pas réentendre ces sifflets, c'était au-dessus de mes forces. Si ma mère ne m'avait pas prise par le bras, je n'y serais pas retournée." Le public, ému à son tour, l'acclamera lors de la remise des prix.
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