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Djoko "pas imbattable"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/11/2011 à 14:07 GMT+1

Absent des courts depuis un mois et demi, Novak Djokovic effectue son retour à la compétition mardi à Bâle. L'occasion de faire le point avant d'aborder la dernière ligne droite d'une saison incroyable pour lui. Mais s'il a traversé 2011 sur un nuage, le numéro un mondial garde les pieds sur terre.

2011 Novak Djokovic

Crédit: AFP

. SON ABSENCE
Novak Djokovic n'a plus disputé le moindre tournoi depuis sa victoire à l'US Open. Il a joué un set et trois jeux la semaine suivante contre Del Potro en Coupe Davis avant d'abandonner. C'était le 16 septembre. Il y a six semaines et demie. "Ce n'était pas raisonnable de jouer la Coupe Davis cinq jours après la finale de l'US Open. Mais parfois, il faut savoir laisser parler le coeur", a expliqué Djokovic. Blessé au dos, il a été contraint au repos forcé. Un mal pour un bien. "Les blessures ne sont jamais bienvenues, ajoute le numéro un mondial, mais celle-là est tombée au bon moment car j'avais besoin de couper. Il n'y a pas un jour pendant cinq semaines où je n'ai pas été sous traitement. Je me suis bien abimé un muscle du dos et ça m'a pris du temps pour récupérer et revenir en forme."
. SON RETOUR
Il reste trois semaines avant les vacances. L'idée, pour Djokovic, est d'être le plus près possible de son meilleur niveau lors du Masters, dans 15 jours. "Je vais essayer de retrouver les sensations pour que la confiance revienne", note -t-il. A Bâle, il ne s'attend pas à des miracles. "Je ne suis évidemment pas à 100% et je sais qu'il va me falloir un peu de temps pour retrouver le rythme, admet le Serbe. Je me suis bien entrainé et ça va un peu mieux chaque jour. J'en saurais plus après mon premier match. Mais l'important, c'est de pouvoir jouer à nouveau."Autre incertitude, outre son manque de compétition, l'adaptation à l'indoor. "Si j'excepte mon bout de match contre Del Potro en Coupe Davis, je n'ai plus joué en salle depuis décembre dernier", rappelle-t-il. Vu le plateau très relevé à Bâle (Federer et Murray sont également là, pour ne citer qu'eux), pas sûr que Djoko soit en mesure d'aller conquérir son 11e titre de l'année. Mais le tirage, en plaçant Murray et Federer dans la même moitié de tableau, lui a donné un petit coup de pouce.
. DES RETROUVAILLES AVEC FEDERER?
A Bâle, tout le monde espère une finale entre le héros local, Roger Federer, et le nouveau patron du tennis mondial. C'était d'ailleurs l'affiche ces deux dernières années. Djokovic avait battu Federer en finale en 2009, et le Suisse avait pris sa revanche devant son public un an plus tard. Vu la longue absence des deux hommes, rien ne dit qu'ils seront face à face dimanche. Mais Djoko ne le cache pas, un troisième duel d'affilée pour le titre bâlois ne lui déplairait pas. Histoire de revivre un combat potentiellement épique. "Cette année, on a joué des matches incroyables à Roland-Garros et à l'US Open. Tout s'est joué sur quelques points à chaque fois, souligne-t-il. Roger aurait pu gagner facilement à New York et j'aurais pu m'imposer à Roland-Garros. Ce que j'aime face à Roger et Rafa, c'est qu'il faut toujours jouer son meilleur tennis pour les battre."
. SON INCROYABLE SAISON
Quoi qu'il advienne d'ici la fin de la saison, Novak Djokovic est l'homme de l'année. De loin. De très loin. Auteur du petit chelem après ses victoires à l'Open d'Australie, Wimbledon et l'US Open, il est en train d'accomplir une des saisons les plus exceptionnelles de l'histoire du tennis moderne. Il a remporté 64 matches sur 67 et deux de ses trois défaites ont été concédées sur abandon. Pourtant, il n'a pas forcément le sentiment d'être devenu un autre joueur en 2011. Son accession au sommet du tennis mondial est d'abord une conséquence d'un long processus de maturation. "J'ai toujours su que je pouvais devenir le meilleur joueur du monde, dit Djoko. J'avais ça en moi."
Tout est, avant tout, une question de confiance. "C'est juste une question d'élan positif, de confiance en vous, juge-t-il. A force de gagner des matches, de battre de grands joueurs, vous pouvez vous appuyer sur cette confiance dans les moments importantes. Vous ne voyez plus la balle de la même façon. Vous vous sentez si bien sur le court que vous avez confiance dans chaque frappe de balle." S'il mesure le coté exceptionnel de sa saison, il ne se sent pas pour autant invulnérable. "Je suis fier de ce que j'ai accompli. Rester invaincu jusqu'à Roland-Garros, c'était incroyable. Mais je ne suis pas imbattable. Je ne me sens pas comme tel et je crois que personne n'est imbattable."
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