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Un avenir radieux pour le tennis tricolore ?

Après une année 2018 difficile, le tennis tricolore peut espérer des lendemains qui chantent.. Alors que de jeunes joueurs pointent le bout de leur nez, plusieurs initiatives BNP Paribas devraient aider les jeunes talents du tennis de France et d’ailleurs à se faire une place. Explications.

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Ugo Humbert

Crédit: Getty Images

C'était il y a seulement cinq mois. A l'autre bout du monde, en Argentine, Hugo Gaston et Clara Burel brillaient et rendaient fier le tennis français en octobre dernier. Gaston, 18 ans, déjà troisième en double, faisait retentir la Marseillaise en remportant les Jeux olympiques de la Jeunesse chez les garçons, quand Burel, 17 ans, était battue en finale dans le tableau féminin. Les deux compères ajoutaient même une médaille de bronze en double mixte pour rendre leur aventure inoubliable.
Un rayon de soleil bienvenu dans une saison 2018 décevante pour le tennis tricolore, en atteste cette stat terrible : aucun Bleu n'a atteint les quarts de finale d'un Grand Chelem pour la première fois depuis 18 ans chez les hommes. Le manque de relève derrière des "Mousquetaires" (Richard Gasquet, Gilles Simon, Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga) à bout de souffle et un Lucas Pouille passé à côté de sa saison 2018 - mais demi-finaliste à l’Open d’Australie 2019 - a alors été pointé du doigt. Chez les filles, Caroline Garcia se sent quant à elle bien seule dans le top 50 du classement WTA, Alizé Cornet ou Kristina Mladenovic n'ayant pas confirmé les espoirs placés en elles ces dernières années.
Mais il y a des motifs d'espoir, à l'image des performances récentes d'Ugo Humbert, 20 ans. Après avoir brillé dans les Challengers, il a récemment atteint les demi-finales à Marseille et s'est extirpé des qualifications à Indian Wells. De quoi le faire passer devant Corentin Moutet, à la recherche d'une grosse première performance sur le circuit du haut de ses 19 ans, ou de son pote Geoffrey Blancaneaux, 20 ans également et vainqueur de Roland-Garros chez les Juniors en 2016, dans la hiérarchie des espoirs tricolores. Fiona Ferro (21 ans), qui a passé le premier tour à Guadalajara, ou Jessika Ponchet (22 ans), situées au-delà de la 100e place mondiale, tardent quant à elles à performer et Burel est encore trop tendre pour le plus haut niveau : il faudra se montrer patient chez les filles...

Pour tenter de percer, il faut du talent… et des moyens

Humbert et Moutet sont des purs produits du giron fédéral et ont profité des structures de l'INSEP après avoir été repérés très jeunes. Ils ont suivi le cursus "classique" pour des jeunes talents, en intégrant un Pôle Fédéral (Poitiers pour les deux), puis l'INSEP à Paris à partir de 16 ans, avant de continuer d'être encadrés au sein du Centre National d'Entraînement (CNE). Mais cela ne garantit en rien une carrière au plus haut niveau : le travail, le mental, l'entourage et bien sûr le talent sont autant d'éléments entrant en compte pour espérer se faire une place sur le circuit.
Qu'ils passent par le giron fédéral, des académies privées, ou qu'ils s'appuient sur des structures familiales, tous les jeunes joueurs et joueuses peuvent être un moment confrontés à la même problématique : tenter de percer dans le tennis coûte cher, à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d'euros par an pour mettre toutes les chances de son côté et s'entraîner, constituer un staff, voyager pour disputer les tournois ou encore, continuer ses études à distance. Un frein dont est conscient BNP Paribas. Investie dans le tennis depuis 1973, la première banque française a décidé de lancer en mai 2018, en association avec la Fédération Française de Tennis et avec comme parrain Jo-Wilfried Tsonga, la "Team BNP Paribas Jeunes Talents".
Vingt jeunes (dix filles et dix garçons), sélectionnés sur des critères sportifs (résultats et potentiel) et extra-sportifs (attitude, implication dans l’équipe, résultats scolaires, etc.) vont ainsi pouvoir bénéficier d'une aide financière et d'un accompagnement humain (gestion d'image, cours d'anglais, sensibilisation sur diverses thématiques, lutte anti-dopage, nutrition etc. afin de leur permettre de percer au plus haut niveau. Coût du projet : 1 million d'euros sur les trois premières années.
Parmi les jeunes sélectionnés, on peut citer Diane Parry, 8e mondiale chez les juniors et qui a franchi un tour lors des qualifications à Roland-Garros la saison passée ; Antoine Ghibaudo, 14 ans, qui a atteint les demi-finales des Petits As en janvier ; plusieurs champions et championnes de France entre 12 et 16 ans, ou encore Geoffrey Jasiak, 26 ans, qui ambitionne de participer aux prochains Jeux Paralympiques en tennis-fauteuil.
En 2019, ce soutien aux nouvelles générations du tennis prend une dimension internationale avec le lancement d’une équipe de jeunes joueurs américains la « Team BNP Paribas Mac 1 », qui sera entraînée à New York par John et Patrick McEnroe.
BNP Paribas renforce aussi la dimension sociale de son engagement pour les jeunes générations du tennis avec la création d’une équipe de jeunes espoirs au sein de l’association Fête le Mur de Yannick Noah, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) de plusieurs régions de France
Au total, ce sont 50 jeunes de 5 à 18 ans qui seront accompagnés grâce à ces programmes.
Toutes ces initiatives, co-construites par BNP Paribas avec de grands joueurs engagés et des professionnels du tennis, visent à contribuer à la relève du tennis et au futur de ce sport. Et pourquoi pas, espérons-le, à trouver des successeurs à Yannick Noah et Marion Bartoli, derniers français à avoir inscrit leur nom au palmarès d'un tournoi du Grand Chelem.
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