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Histoire, stats, anecdotes, édition 2017 : L'US Open de A à Z

Laurent Vergne

Mis à jour 25/08/2017 à 18:01 GMT+2

US OPEN 2017 - Pour bien aborder la folle quinzaine new yorkaise, voici l'abécédaire qu'il vous faut. De A à Z, toutes les clés du dernier tournoi du Grand Chelem du calendrier. Premier volet avec les six premières lettres de l'aphabet.

Rafa Nadal y Garbiñe Muguruza

Crédit: Eurosport

A comme Absents

Il y a un an, Stan Wawrinka battait Novak Djokovic en finale du simple messieurs. Le Suisse comme le Serbe, blessés, ont mis un terme à leur saison et ne seront pas à New York. C'est la première fois depuis... 1971 que les deux finalistes de l'édition précédente (à l'époque, Ken Rosewall et Tony Roche) ne figurent pas dans le tableau. Il manquera par ailleurs un troisième membre du Top 10, Kei Nishikori, lui aussi out pour le reste de la saison. Chez les dames, Serena Williams et Vika Azarenka, qui pèsent 10 finales à elles deux, sont également absentes.
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Wawrinka-Djokovic : Les temps forts du 4e set

B comme Borg

Le roi maudit. Chaque tournoi du Grand Chelem a les siens. Andy Murray en Australie, John McEnroe à Roland-Garros, Ken Rosewall, Ivan Lendl ou Andy Roddick à Wimbledon. Et Bjorn Borg à l'US Open. Le Suédois a buté à quatre reprises en finale, deux contre Connors, puis deux face à McEnroe. Sur terre comme sur dur, New York ne lui a jamais réussi. Son plus gros regret restera sans doute l'édition 1980. Cette année-là, il cède en cinq sets en finale contre McEnroe. Il n'avait pourtant plus perdu un match en cinq sets depuis 1974...
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Le bandeau, les cheveux longs, le regard : Bjorn Borg, la première megastar du tennis moderne.

Crédit: Getty Images

C comme Classement

Ce sera un des enjeux majeurs de cette quinzaine new yorkaise. Chez les hommes comme chez les femmes, la place de numéro un mondial est en jeu. Rafael Nadal, à nouveau sur le trône depuis cette semaine, se trouve sous la menace directe de Roger Federer. L'Espagnol compte 495 points d'avance sur son rival suisse mais il va perdre les 180 points de son huitième de finale l'an dernier. En réalité, ce sont donc 315 points qui séparent les deux hommes.
La bagarre s'annonce encore plus acharnée pour ce qui est de la WTA. Karolina Pliskova, numéro un mondiale, ne compte que… 5 points d'avance sur Simona Halep. Et elle était finaliste en 2016, là où la Roumaine avait disparu dès les quarts de finale. Garbine Muguruza, N.3, n'a de son côté quasiment pas de points à défendre après son élimination au 1er tour l'an dernier. Enfin, Elina Svitolina (N.4) et Caroline Wozniacki (N.5), Johanna Konta (N.7) et même Venus Williams (N.8) ont également mathématiquement une chance d'accéder au pouvoir !
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Rafael Nadal et Roger Federer avant leur finale à Miami, en avril 2017

Crédit: Getty Images

D comme DecoTurf

L'US Open se joue sur dur, mais le vrai petit nom de la surface est Decoturf. C'est également ce revêtement qui est utilisé notamment dans trois Masters 1000, au Canada, à Cincinnati et Shanghai, ou encore à Dubaï en début de saison. L'US Open se joue sur dur depuis son déménagement à Flushing Meadows (voir ci-dessous) en 1978. Auparavant, l'US Open s'était très longtemps joué sur herbe, puis sur terre battue de 1975 à 1977. Le DecoTurf est classé en catégorie 4 en termes de vitesse de jeu selon le barème de l'ITF, qui va de 1 (pour les surfaces les plus lentes) à 5 (les plus rapides).

E comme Evert

Chris Evert est vraiment la reine de l'US Open dans l'ère Open. Si le record de victoires est détenue (hommes et femmes confondues) par Molla Bjurstedt Mallory (8 titres), "Chrissy" reste, dans l'ère moderne, la championne la plus marquante du tournoi américain.
Ses six sacres ont été égalés par Serena Williams, mais ce qui stupéfie dans le cas de l'ainée des deux Américaines, c'est son invraisemblable constance dans ce tournoi.
De 1971 à 1989, soit 19 éditions consécutives, elle a toujours atteint, au minimum, les quarts de finale. Son bilan est le suivant : 6 victoires, 3 finales, 8 demies, 2 quarts. Elle a même figuré 16 fois d'affilée dans le dernier carré (1971-1986), un record absolu, tous tournois du Grand Chelem et tous sexes confondus.

F comme Français

Cédric Pioline a été LE joueur français des années 90, et ce fut tout particulièrement vrai en Grand Chelem. Il est le seul joueur français à avoir atteint la finale de l'US Open depuis l'époque des Mousquetaires dans les années 30. C'était en 1993. Vainqueur notamment du numéro un mondial d'alors, Jim Courier, en huitièmes de finale, Pioline s'était incliné en trois sets contre Pete Sampras en finale.
Il a également atteint les demi-finales en 1999. Les Français ne comptent que trois titres à l'US Open, trois de suite, de 1926 à 1928, grâce à René Lacoste (2) et Henri Cochet (1). Chez les dames, aucune victoire, et une seule finale, pour Mary Pierce, en 1995. Un bilan plutôt maigrichon.
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