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US Open 2023 - Simple messieurs - Carlos Alcaraz se sort des griffes de Dan Evans en 4 sets

Alexandre Coiquil

Mis à jour 02/09/2023 à 22:34 GMT+2

Carlos Alcaraz a perdu son premier set de la quinzaine samedi en 16es de finale. Après un début de rencontre en fanfare, le numéro un mondial a dû batailler contre un Dan Evans toujours accrocheur et parfois inspiré. Vainqueur en quatre manches (6-2, 6-3, 4-6, 6-3) en un peu plus de trois heures de jeu, l'Espagnol affrontera en huitièmes la surprise italienne Matteo Arnaldi.

Alcaraz n'a pas rigolé mais il n'a pas tremblé

Un test passé avec succès. Très facile depuis le début de cet US Open, Carlos Alcaraz avait besoin d’un peu d'adversité pour enfin passer la seconde dans son tournoi. Et Dan Evans lui a rendu la vie difficile. Toujours aussi compliqué à manœuvrer, le Britannique a proposé une belle résistance au tenant du titre, samedi, au 3e tour. Le n°1 mondial a eu besoin de quatre manches pour l’écarter (6-2, 6-3, 3-6, 6-3), et 3h11 de jeu, pour filer en huitième de finale.
Même bousculé, Alcaraz conserve toujours cette marge sur ses adversaires qui lui permet de se sortir de situations complexes quand son tennis n’est pas réglé à 100%. Samedi, il a eu besoin de ça pour s’éviter de prolonger les débats avec Evans sur le court Arthur-Ashe. Il jouera l’Italien Matteo Arnaldi, vainqueur surprise de Cameron Norrie, pour une place en quarts de finale lundi prochain.
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Un passing incroyable d'Alcaraz qui accroche la ligne d'un cheveu

Evans a été valeureux

Il y a eu deux matches dans le match. Le premier a duré deux sets et a vu Alcaraz être le patron presque incontesté de ce 16e de finale. Plus fort en fond de court, l’Espagnol, porté par son engagement, a dicté l’échange et étouffé complètement le gaucher. Rapidement mené 4-0, Evans était loin de savoir à ce moment qu’il allait mener la vie dure au vainqueur du dernier Wimbledon.
Sa montée en puissance a débuté dans le deuxième set, mais elle a vraiment pris forme dans la troisième où le jeu des vases communicants a fait son effet. Moins bien réglé, lâché par son coup droit, l’élève de Juan Carlos Ferrero a nettement baissé d’un ton, pendant qu’Evans délivrait ce qu’il avait de meilleur dans sa panoplie technique. Capable de mieux retourner le service adverse, tout en trouvant de la longueur en contre, le joueur de 33 ans est devenu "chiant" à jouer. Quand il est comme ça, les choses ne sont pas simples.
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Pour gagner un point contre Alcaraz, il faut le gagner 10 fois

Alcaraz a choisi la solution offensive !

Un peu désordonné tactiquement, Alcaraz a donc perdu le troisième acte, avant de se remettre à l’endroit dans le 4e. Après une entame accrochée, le Murcien a trouvé son salut dans le jeu vers l’avant, un exercice où il excelle. Si le plan A ne fonctionne plus, le B est toujours là pour dépanner chez lui.
A 3-2 en sa faveur, il a breaké un Evans qui a commencé à avoir les jambes raides. Les nombreux rallyes proposés par les deux joueurs ont offert un spectacle sensationnel au public du Arthur-Ashe et même offert une bonne ambiance sur le court. Mais ce sont eux qui ont raison du physique du joueur de Birmingham, dont ce n'est pas la grande force.
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Un rallye fou et une amortie pour finir : le magnifique break d'Alcaraz face à Evans

Avec 61 coups gagnants frappés, Alcaraz a fait un juste vainqueur de ce beau combat. D’ailleurs, les deux duellistes ont peu donné : Carlitos a commis 23 fautes directes et Evans 24. Tout s’est joué ailleurs, dans l’envie d’aller chercher ce match. Dans ce registre, Alcaraz est pour le moment intouchable.
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