US Open - Caroline Garcia : "C'est douloureux, en ce moment, de jouer au tennis"

Caroline Garcia ne s'en sort pas. Déjà battue au premier tour des Jeux Olympiques de Paris, la Française a encore pris la porte d'entrée dans un rendez-vous majeur, cette fois à l'US Open, mardi soir, contre la Mexicaine Renata Zarazua. Alors qu'elle n'avait pas passé le 2e tour des trois premiers tournois du Grand Chelem de l'année, la Lyonnaise a fait pire à New York. Contre la 92e joueuse mondiale, qui n'a eu besoin que de 1h18 pour l'écarter (6-1, 6-4).

Les mois se suivent et se ressemblent dans les résultats pour la joueuse de 30 ans, qui n'a plus gagné deux matches d'affilée depuis sa demi-finale à Rouen en avril. Mais la spirale négative ne fait, elle, que s'aggraver. "C'est douloureux, en ce moment, de jouer au tennis, a-t-elle avoué dans des propos relayés par l'AFP. C'est pas quelque chose qui est censé se passer comme ça. Je ne passe pas un très bon moment. Dans ces conditions, c'est dur de mettre tes coups ensemble et, ça, peu importe le niveau de l'adversaire".

Dur d'enchaîner les tournois, aussi. C'est ainsi que Garcia avait pris du recul après les JO, ne passant pas par la case Toronto, notamment, alors que son épaule droite, strappée mardi, lui pose toujours problème. "On fait les choses différemment, alléger le programme de tournoi pour passer du temps à s'entraîner dans un endroit plus tranquille que dans la machine à laver des tournois. Tu cours à droite et à gauche, un peu comme un hamster dans sa roue. On essaye de changer un peu ça", a-t-elle poursuivi.

Essorée physiquement, lessivée mentalement, la Lyonnaise ne trouve plus la clé, qu'importe comment elle se prépare. Et le champ des solutions pour inverser la tendance semble se réduire. "Un burn out ? Possible, a-t-elle admis. Il n'y a pas de sortie au tunnel. Il y a le classement, ce truc des points en permanence. Est-ce que c'est la façon la plus saine de jouer au tennis ? Plus vraiment. Le circuit est de plus en plus intense, demandant physiquement et émotionnellement. Plusieurs joueurs se sont déjà plaints. Pour l'instant, ça tient, on verra." Ou la preuve que le mal est beaucoup plus profond qu'un simple problème tennistique...