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Federer ne réalise pas

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/07/2012 à 22:55 GMT+2

Roger Federer est encore sous le choc. Vainqueur de son septième titre à Wimbledon, le Suisse ne réalise pas encore la portée de ce succès qui restera comme l'un des plus marquants de sa carrière, tant il se faisait attendre. Le déclin, ce n'est pas donc pour maintenant.

Roger Federer, Wimbledon, 2012

Crédit: AFP

Ce septième titre à Londres a-t-il un goût particulier ?
R.F. : Toutes les finales de Grand Chelem, particulièrement ici à Wimbledon, sont spéciales. On ne s'y habitue jamais. Celle d'aujourd'hui était unique car je jouais contre Andy (Murray) et aussi parce que nous avons terminé sous le toit, ce qui n'était jamais arrivé en finale. Je n'ai pas encore bien digéré ce titre. Il y avait tellement de choses en jeu que ça va me prendre plus de temps que d'habitude pour me rendre compte de ce que j'ai fait.
Vous sentez-vous fait pour Wimbledon ?
R.F. : Dans une certaine mesure oui. C'est ici que je suis le meilleur, je ne sais pas vraiment pourquoi. Dès le début, je savais que j'allais bien jouer ici. Au fil des ans, j'ai réussi à conserver un haut niveau de résultats. Les deux dernières années ont été un peu décevantes, mais Berdych et Jo (Tsonga, NDLR) avaient très bien joué contre moi. Cette année, j'ai décidé de prendre plus l'initiative, plutôt que d'attendre la faute de mes adversaires dans les gros matches. C'est comme ça qu'on veut gagner Wimbledon, en prenant sa chance. C'est ce que j'ai réussi à faire aujourd'hui.
Cela a-t-il été dur pour vous depuis deux ans de répondre aux questions sur votre capacité à gagner de nouveau un Grand Chelem ?
R.F. : Cela n'a pas commencé dès le lendemain de ma victoire à l'Open d'Australie en 2010 ! En général, je trouve que les conférences de presse se sont apaisées depuis que j'ai gagné ici il y a trois ans (il avait battu le record de victoires en Grand Chelem de Sampras en 2009, NDLR) et depuis que j'ai gagné à Roland-Garros. Bien sûr, je comprends qu'on veuille être le premier à avoir mentionné mon déclin.
De quand datez-vous le début de votre remontée vers la place de numéro un mondial?
R.F. : Peut-être à Roland-Garros en 2011. J'étais très proche de Rafa (Nadal) en finale. Je crois que j'ai bien joué aussi ici contre Tsonga l'an passé, mais les choses n'avaient pas tourné en ma faveur, puis j'ai été un peu malchanceux à l'US Open contre Djokovic (demi-finale perdue après avoir eu deux balles de match, NDLR). Ma confiance a augmenté avec mes victoires à Paris-Bercy et au Masters. C'est là que j'ai compris que beaucoup de choses étaient possibles en 2012.
Pensez-vous être un meilleur joueur qu'il y a cinq ans ?
R.F. : J'espère bien ! Avec tous ces entraînements, j'espère ne pas être moins bon. Je pense que je joue très bien en ce moment. Mais peut-être y a-t-il eu une période où, grâce à la confiance énorme que j'avais, je réussissais certains coups que je ne tente plus maintenant. Je joue peut-être un peu plus le pourcentage.
Quelles concessions avez-vous dû faire à cause de votre âge ?
R.F. : On oublie parfois que je suis le père de jumelles. Cela a eu un impact énorme sur ma vie. Le seul fait de mettre les choses en place a été un défi. Cela semble avoir eu un effet positif sur mon jeu car je joue mon meilleur tennis en ce moment. La victoire d'aujourd'hui est un rêve devenu réalité pour moi et pour ma famille.
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