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Wimbledon 2014 Petra Kvitova : "Remporter un Grand Chelem est plus fort qu'être numéro un mondiale

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/07/2014 à 21:15 GMT+2

Etincelante face à la star montante Eugenie Bouchard, Petra Kvitova a su déjouer les pronostics pour s'offrir ce titre majeur qui lui manquait pour reprendre confiance en elle.

Petra Kvitova en finale de Wimbledon 2014

Crédit: AFP

Pensez-vous avoir disputé le meilleur match de votre carrière aujourd'hui?
P.K. : On dirait bien, non? L'un des meilleurs en tous les cas. J'ai bien joué aujourd'hui. Je savais exactement ce qu'il fallait faire pour la battre et j'ai l'ai simplement fait. J'ai fait ce que David m'avait dit de faire: Jouer tous les coups et ne pas lui laisser le temps de mettre son jeu en place. Il y a eu quelques coups incroyables et je ne sais toujours pas comment j'ai fait ça. Pour la première fois, je me suis dit: 'je peux tout renvoyer'. J'étais en état de grâce mais je continuais à penser que c'était une finale. Dans ces cas-là, je ne pense à rien d'autre.
Avez-vous douté malgré le gain du premier set?
P.K. : Après avoir gagné le premier set, je me suis dit qu'il fallait faire la même chose, mais j'étais aussi un peu inquiète car je me demandais si j'allais réussir à garder ce rythme. Et finalement, si. Il y avait peut-être de la magie la dedans. De son côté, quand elle (Eugenie Bouchard, ndlr) a vu que je renvoyais tout, je pense que c'est devenu compliqué. J'espère que ce n'est pas fini, j'espère pouvoir rejouer comme ça un jour.
Vu les épreuves traversées lors de ces trois dernières années, quelles ont été vos émotions après la victoire?
P.K. : Après le dernier point, j'ai eu les larmes aux yeux. Je n'avais jamais imaginé une telle situation. Après mon titre, j'ai eu tellement de hauts et de bas, vous savez. Mais j'ai continué à travailler dur, à croire en moi. Ce titre signifie beaucoup. J'ai été toute proche de devenir numéro un mais je pense que c'est encore plus fort de remporter un Grand Chelem que d'être la meilleure joueuse. En 2010 j'étais déjà avec mon coach mental. Depuis tout ce temps, je pense qu'on a fait du bon boulot. Cela n'a pas été facile de gérer la pression après mon premier titre ici. Vraiment, cela a été difficile pour moi. Maintenant je me sens plus relaxée. J'ai pleuré comme tous mes proches dans les tribunes je pense. Mon père est très émotif. Je tiens ça de lui je crois. Demain dimanche, c'est son anniversaire et je pense que je lui ai fait un cadeau sympa. C'était sympa de tous s'embrasser à la fin. Tout le monde pleurait là-haut et c'était bien d'être avec eux.
Imaginez-vous pouvoir égaler Martina Navratilova, ici présente, dans le coeur des Tchèques maintenant?
P.K. : Non, ce n'est pas mon objectif. Je pense que c'est impossible de la dépasser. Elle, elle a neuf titres ici. Mais c'est agréable de la voir ici dans le vestiaire en train de me sourire, d'être contente pour moi. C'est une légende. En République tchèque, elle est énorme. Partout en fait. Je suis juste touchée d'avoir une supportrice si prestigieuse.
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