Nick Kyrgios et Stefanos Tsitsipas enterrent la hache de guerre après la polémique sur la "mentalité 'basket'"
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Publié 24/06/2023 à 12:00 GMT+2
Il voulait "clarifier" ses propos. Vendredi, Stefanos Tsitsipas est longuement revenu, sur les réseaux sociaux, sur les commentaires qu'il avait faits au sujet de Nick Kyrgios et sa façon d'apporter une "mentalité 'basket'" dans le tennis après leur duel à Wimb' 2022. Le message du Grec a été apprécié par l'Australien - certes taquin -, à en croire sa réponse samedi : "Pas de problème entre nous".
Nick Kyrgios et Stefanos Tsitsipas à Wimbledon, en 2022
Crédit: Imago
Nick Kyrgios et Stefanos Tsitsipas ne sont pas les meilleurs amis du monde, mais ils se sont tendu la main, vendredi et samedi. Le Grec s'est d'abord fendu d'une longue publication sur les réseaux sociaux, en référence à des propos diffusés dans la série "Break Point" de Netflix : "J’ai appris que certaines personnes ont mal interprété mes commentaires concernant Nick Kyrgios, le qualifiant de mal éduqué et l'accusant d'avoir introduit une mentalité 'basket' dans le tennis, voyant du racisme là où il n'y en a pas."
Le numéro 5 mondial poursuivant, au sujet de cette critique successive à leur affrontement au 3e tour de Wimbledon l'an passé : "Il n'était pas question de remettre en cause l'intelligence ni les capacités de Nick Kyrgios". Si deux cultures différentes régissent le basket et le tennis, cela n'implique pas de jugement de valeur, insiste Tsitsipas : "Chaque sport comporte sa propre beauté." Le joueur de 24 ans assure que "clarifier" cela était important pour lui, tant cela lui "pesait sur le cœur".
Kyrgios a réagi à son communiqué ce samedi, également via les réseaux sociaux. Il s'est montré compréhensif par rapport aux discours qui peuvent être prononcés à chaud et a surtout mis en avant les "batailles de dingue" entre les deux hommes (il s'était imposé en 4 sets l'an dernier sur le gazon londonien, ndlr). Alors, sans rancune ? "Je sais qu'au fond de toi tu aimes mon style de tennis", ajoute l'Australien, taquin, avant de conclure : "Pas de problème entre nous".
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