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4e jour : déclarations

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ParEurosport

Mis à jour 03/11/2010 à 21:01 GMT+1

Voici ce qu'ont dit quelques uns des protagonistes de la 9e Route du Rhum le mercredi 3 novembre.

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Crédit: Eurosport

Thomas Coville (Sodebo, Ultime, 4e mercredi à 15h00) : "Ca va moyen !  J'ai eu une nuit avec des vents très erratiques. Ce n'était pas facile à gérer. Là c'est  un peu plus simple. Je suis au près dans une mer un peu formée, pas hyper confortable. En ce moment ça ne paye pas, mais c'est un positionnement pour dans deux ou trois jours qu'on est venu chercher. Il faut prendre son mal en patience. La situation est moins confortable que la route sud, c'est certain.  La route qui me semblait la plus aléatoire marche bien pour l'instant. "
Philippe Monnet (La Boîte à Pizza, Ultime, 6e mercredi à 15h00) : "J'ai pris un gros coup sur la dérive avec je ne sais pas quoi cette nuit. J'ai la dérive en chou-fleur et en même temps ça a arrêté le bateau et le gennaker a cédé sous les coutures. Il n'est pas complètement déchiré mais on peut lire le journal derrière !"
Kito de Pavant (Groupe Bel, Monocoque 60 pieds, 7e mercredi à 15h00) : "Cette nuit j'ai failli m'emplafonner Safran. On dormait tous les deux, une alarme du bord m’a réveillé. On a eu de la chance de ne pas se rentrer dedans. Je suis passé 50 mètres derrière ! "
Arnaud Boissières (Akena Vérandas, Monocoque 60 pieds, 8e mercredi à 15h00) : "Je regarde comment ils évoluent là-haut par rapport aux prévisions. C’est rigolo de regarder les autres, en se disant qu’ils sont au près alors que je suis au portant. En tous cas, je ne regrette rien. Cette nuit, j’ai peu dormi car le vent allait tourner et adonner."
Yves Le Blévec (Actual, Multi 50, 2e mercredi à 15h00) : "On essaye de tricoter au mieux avec des conditions météo compliquées. On est en train de taquiner l'anticyclone des Acores par le sud. On se rapproche du centre pour empanner, pour aller chercher une bascule de vent. La technique c'est d'aller le plus loin possible sans tomber dans la molle. Il faut doser l'évolution de la pression, de la force du vent pour trouver le bon moment. Ce sont des sacrés paris sur l'avenir. Je n'ai pas d'inquiétude. "
Erik Nigon (Axa Atour Cœur pour Aides, Multi 50, 6e mercredi à 15h00) : "Je suis plutôt content de la course jusqu'à maintenant, j'ai pris une bonne option Sud. Je ne suis pas au maximum car j'apprivoise la bête mais je fais des bonnes moyennes et je les tiens. Il y a du soleil mais aussi des grains. Je préférais presque la brume d'hier car le vent était constant. Là, c'est très variable. En multicoque, ce n'est pas comme en mono où il suffit de réduire la voilure. Il faut tout prévoir, anticiper."
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