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Quentin, rêve brisé

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ParEurosport

Mis à jour 02/11/2010 à 17:29 GMT+1

Victime d'un "très grand état de fatigue et de douleurs à la poitrine", Bertrand Quentin, skipper de Côte d'Or II, ancien trimaran de Tabarly, n'a finalement pas été en mesure de réaliser son rêve. le marin français a été évacué par hélicoptère en direction de l'hôpital de Burela en Espagne.

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Crédit: Eurosport

Le rêve a pris des allures de cauchemar pour Bertrand Quentin. Désireux d'offrir au trimaran Côte d'Or II, ancienne monture du mythique Eric Tabarly rachetée aux enchères, une symbolique transatlantique, le skipper tricolore n'a finalement pas été en mesure de mener à bien son projet. Après avoir fait demi-tour lundi après-midi vers Lorient pendant environ quatre heures pour des problèmes de démarreur sur son moteur, le skipper français a finalement été rattrapé par des ennuis de santé et été obligé de renoncer à son Graal.
"Son bateau va être difficile à mener s'il y a beaucoup de mer", avait pressenti Thomas Coville, actuellement deuxième de la Route du Rhum derrière Franck Cammas, dans les colonnes de Libération la veille du départ, tant l'ancien foiler, mis à l'eau en 1986, est bas sur l'eau. Une prédiction qui s'est malheureusement avéré fondée. Victime d'un "très grand état de fatigue, de vertiges, de douleurs à la poitrine" et il a été demandé à Bertrand Quentin de déclencher sa balise de détresse avant qu'un hélicoptère espagnol ne vienne l'évacuer. La décision de l'hélitreuiller a été prise par le directeur de course Jean Maurel et le docteur Jean-Yves Chauve, qui estimaient "qu'il n'est plus en état de manœuvrer". Une décision confortée par les ennuis médicaux du marin. Bertrand Quentin avait effectivement connu au printemps dernier une alerte cardiaque qui avait nécessité une hospitalisation d'urgence. "Il n'aurait pas ces antécédents, on serait plutôt en situation d'attente. Là, vu le contexte, on joue la sécurité à 150%, on préfère prendre des précautions, on ne voudrait pas que la situation puisse mal évoluer", a reconnu la direction de course alors que le Morbihannais avouait que "dès que je me lève, j'ai des troubles, je ne vois plus rien, j'ai des douleurs dans la poitrine". Un rêve brisé, mais peut-être une vie sauvée.
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