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Safran s'offre le SNSM

Eurosport
ParEurosport

Publié 23/06/2009 à 09:30 GMT+2

Première consécration pour Marc Guillemot et son 60 pieds Safran. Mardi, à 8h 26 min 40 sec, le skipper et ses sept hommes d'équipage ont franchi en vainqueur la ligne d'arrivée du record SNSM.

Après 38 heures de régate, Marc Guillemot et ses sept hommes d'équipage ont remporté ce matin le Record SNSM, dans la catégorie 60 pieds. Safran a dominé de bout en bout ce parcours de 360 milles entre Saint-Nazaire et Sainte-Marine devançant Foncia et Brit Air. Une victoire de bon augure...
Marc Guillemot n'a jamais caché son attachement pour la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Sa victoire, acquise de belle façon, en est le meilleur témoignage. "Les podiums, on connaissait mais c'est la première fois que Safran monte sur la plus haute marche depuis sa naissance, il y a maintenant deux ans. Cette course est la première d'un nouveau cycle qui nous mènera jusqu'au prochain Vendée Globe. On ne peut qu'être contents, surtout qu'il y a eu l'art et la manière. On a été en tête dès le départ et derrière nous il y avait du beau monde. On a vécu dans la bonne humeur mais sous haute pression. On était les premiers à tomber dans les molles, impuissants à voir les autres revenir sur nous. Et puis cette nuit, au niveau de Sainte-Marine, notre dérive s'est prise dans un casier. On a redémarré juste quand Foncia revenait à notre hauteur" . Foncia que Safran a devancé de 38 minutes sur la ligne d'arrivée...
Huit hommes dans un bateau
Beau temps, mer belle et nuit étoilée, voilà pour la carte postale. Reste qu'à cette époque de l'année, quand les conditions sont anticycloniques comme c'était le cas, le vent aime faire la girouette tout au long de la journée. L'installation des brises thermiques vient perturber le flux synoptique (flux général) de secteur nord-est, alors le vent fait le « yoyo », grimpe dans les tours pour finir comme il avait commencé, en calme plat. "La valeur intrinsèque de Safran dans le petit temps-médium n'est plus à démontrer. Mais pour s'imposer, il fallait être bon à la manœuvre, bien anticiper les incessantes bascules de vent. On n'a pas arrêté, tout le monde a fait un super boulot et on n'était pas trop de huit à bord", raconte le skipper.
Un été studieux
Dès demain Safran va retrouver son port d'attache de La Trinité-sur-Mer. Si le chantier d'hiver vient d'être couronné de la plus belle des façons, pas question pour autant de chômer. Le programme de développement va se poursuivre tout l'été, jusqu'au départ en novembre prochain de la Transat Jacques Vabre. Au menu du Safran Sailing Team : un travail de fond sur les pilotes automatiques et sur les hydrogénérateurs, développés par Yannick Bestaven et fiabilisés par le groupe Safran, qui remplaceront les éoliennes. "Deux sujets primordiaux pour l'avenir, explique Marc. Nos bateaux vont de plus en plus vite, nous les poussons de plus en plus loin, mais il faut bien dormir. Le pilote doit être capable de faire aussi bien que nous et cela dans toutes les conditions. Pour alimenter tous nos appareils informatiques, qui sont eux aussi de plus en plus indispensables, il faut de l'énergie, propre et légère si possible. C'est un plaisir de travailler avec tous les ingénieurs de Safran sur ces axes déterminants. L'été va donc être studieux et passionnant à vivre".
L'équipage de Safran
Marc Guillemot, Charles Caudrelier Benac, Thierry Brault et Loïc Lingois (Safran Sailing Team) ; Yannick Bestaven (skipper Imoca 60') ; Gurvan Bontemps (spécialiste F18 / catamarans de sport) ; Jean-Baptiste Le Vaillant et Anatole Modaï (voilerie Incidences).
Crédit photo : Bernard Gergaud
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