Peyron dans l'histoire

Le Baulois a mis 12 j, 11 h, 15 min et 35 sec pour couvrir les 2.982 milles du parcours (moyenne : 9,938 noeuds). Avec la correction accordée par le jury, le temps devrait être selon un calcul officieux de 12j, 08 h, 45 min et 35 sec. Toujours bien placé depuis le départ de la course, Peyron s'est retrouvé en première position à la suite de deux abandons, celui du Niçois de Concarneau Sébastien Josse (BT) sur avarie de rail de grand voile au 7e jour, alors en tête de la flotte, puis celui de son successeur au commandement, le Pont-l'Abbiste Vincent Riou (PRB) sur avarie de quille, au 9e jour.

En recueillant ce dernier mardi, Peyron qui s'était dérouté s'est vu accorder en compensation une bonification de 2 h 30 min sur son temps de course. Les derniers jours et encore plus les dernières heures comme d'habitude ont été éprouvantes avec des sautes de vent (passant de 5 à 25 noeuds) des orages et du brouillard. De plus, Peyron a dùu composer avec la présence d'un "passager", puisque Vincent Riou n'a été transbordé qu'à quelques milles de l'arrivée. Son poursuivant, un autre Breton Armel Le Cléac'h (Brit air) se trouvait à moins de 50 milles de la ligne au moment de l'arrivée de Loïck Peyron. "C'est la première fois que mes enfants, quatre filles qui ont de 9 à 18 ans, suivent une de mes courses avec autant d'intérêt. Je suis surtout très content pour elles" , a précisé le vainqueur dès son arrivée.