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Transat Jacques-Vabre : François Gabart en tête, les Imoca toujours à quai

ParAFP

Mis à jour 31/10/2023 à 10:29 GMT+1

Le maxi-trimaran SVR-Lazartigue, barré par François Gabart et Tom Laperche, était lundi soir en tête de la flotte de la Transat Jacques-Vabre 2023, au lendemain du départ agité de l'épreuve, sans les Imoca restés à quai au Havre sans doute jusqu'au week-end prochain.

Le duo Gabart/Laperche prend les devants : le point en vidéo

Après avoir pris le meilleur départ dimanche à la mi-journée, le duo Gabart/Laperche, deuxième de l'édition 2021 de la "Route du café", maintenait lundi à 19h00 (18h00 GMT) une légère avance sur les quatre autres bateaux de la classe Ultim en partance pour la Martinique.
Le maxi Banque Populaire, skippé par Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse, et le maxi Edmond de Rothschild (Charles Caudrelier/Erwan Israël), étaient directement à ses trousses, à moins de 30 milles nautiques.
"Premières heures de course un peu compliquées à bord. Nous avons eu des soucis de barre sur la phase de départ (..) C'était très instable comme prévu avec des gros grains - on a eu jusqu'à 50 noeuds (92 km/h) au passage de Cherbourg", a raconté Erwan Israël dans un court message transmis lundi à son équipe à terre.
Au Havre, les Imoca, monocoques du Vendée Globe, sont toujours coincés à quai en raison d'une violente tempête attendue mercredi sur le Golfe de Gascogne.
"Le phénomène météo qui s'annonce est de l'ampleur de la tempête Xynthia qui avait frappé la France en février 2010. En mer, les prévisions font état de vents à 80 noeuds, de rafales à plus de 100 noeuds (plus de 185km/heure), d'une mer avec des creux de 12 mètres", a résumé le marin Yoann Richomme (Paprec-Arkéa).

Les Ultim vont échapper à la zone dangereuse

Partis dimanche, les Ultim, plus véloces, vont pouvoir s'échapper de la zone concernée avant le coup de tabac. Les bateaux des deux autres classes engagés sur cette transat en double, les Ocean Fifty (multicoques de 15 m) et les Class 40 (monocoques de 12 m), également partis dimanche, ont commencé à arriver lundi à Lorient (Morbihan), où ils sont obligés de faire escale pour s'abriter le temps du passage de la tempête.
Cette situation, inédite dans l'histoire de la course, a donné lieu à des échanges tumultueux dimanche soir entre l'organisation, qui a pris ces directives, et les représentants de la classe Imoca.
"La décision de rester à quai était la bonne étant donné les conditions météos, mais elle est intervenue très tard (à quelques heures du départ, NDLR) et sans concertation avec la classe", a regretté Antoine Mermod, le président de la classe Imoca, auprès de l'AFP. "En termes d'exposition médiatique, c'est un vrai préjudice pour nos partenaires de rater le départ. On espère que l'organisation saura rattraper le coup. Il est temps pour tout le monde de se retrousser les manches", a-t-il ajouté.
Selon le skipper Thomas Ruyant, l'un des favoris de la course sur son monocoque For People, "il n'y aura pas de départ avant samedi 4 novembre". "Nous travaillons à un départ dimanche", a-t-il ajouté sur ses réseaux sociaux.
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