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Transat Jacques-Vabre : le skipper omanais mis en examen et placé en détention provisoire

ParAFP

Mis à jour 05/11/2017 à 19:03 GMT+1

Le skipper omanais Fahad Al Hasni, qui devait prendre dimanche le départ de la Transat Jacques-Vabre au côté de Sidney Gavignet, a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire. La victime est une ex-petite amie.

Transat Jacques-Vabre

Crédit: Getty Images

Le skipper omanais Fahad Al Hasni, contraint au forfait dans la Transat Jacques-Vabre, a été présenté dimanche à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen pour le viol d'une ex-petite amie et placé en détention provisoire, a-t-on appris auprès de François Gosselin, procureur du Havre. "Le juge d'instruction a mis en examen M. Al Hasni pour viol. Une demande de délai a été formulé par le mis en cause pour préparer sa défense", a déclaré le magistrat à l'AFP. "Une incarcération provisoire de quatre jours, en cette attente, a été imposée", a précisé M. Gosselin.
D'après le témoignage de la victime âgée d'une quarantaine d'années et de nationalité française, "elle aurait été contrainte de pratiquer une fellation au skipper", indique une source policière. Il l'aurait ensuite violemment poussée hors de la chambre d'hôtel où il séjournait, selon cette source. La victime présentait des traces de coups au visage.
La femme est une ex-petite amie de Fahad Al Hasni, qui a insisté pour le rejoindre au Novotel du Havre, d'après les échanges de sms récupérés par les enquêteurs. Les employés de l'hôtel l'ont "retrouvée en pleurs dans le couloir" de l'hôtel vendredi en début de soirée, "affirmant avoir subi une agression sexuelle", a précisé François Gosselin. Le personnel de l'établissement a alerté les pompiers, qui l'ont transportée à l'hôpital, selon une source policière.
Une confrontation a eu lieu vendredi soir entre la femme et le skipper. Ce dernier reconnaît la fellation, mais réfute la contrainte, selon cette même source. "Les deux s'opposent toujours quant au consentement de cet acte sexuel", précise M. Gosselin.
Le marin avait été interpellé vendredi peu après 20H30 et placé en garde à vue. Celle-ci a pris fin dimanche en fin d'après-midi.
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