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J-7 pour Desjoyeaux

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ParEurosport

Publié 25/01/2009 à 17:20 GMT+1

Michel Desjoyeaux (Foncia) poursuit sa route vers les Sables d'Olonne où il est attendu à la fin du mois. Même s'il avoue penser à l'arrivée, il tente de cacher sa joie au cas où. "Il peut se passer tellement de choses", affirme-t-il.

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Crédit: Eurosport

Michel Desjoyeaux (Foncia) occupait toujours dimanche à 16h00 la tête du Vendée Globe, la course autour du monde en monocoque à la voile en solitaire sans escale et sans assistance, et il se trouvait juste à la transition de l'alizé et de l'anticyclone des Açores.
Cette transition constitue l'une des dernières "clés météo", commandant l'arrivée sur les Sables d'Olonne, que le bateau de tête espère atteindre vers le 31 janvier ou le 1er février. En attendant de passer sous la barre des 2000 milles à couvrir avant l'arrivée, Desjoyeaux précède toujours dans l'ordre Roland Jourdain (Veolia Environnement), qui confine le retard à 500 milles (environ 900 km), et Armel Le Cléac'h (Brit Air).
Déjà vainqueur en 2000-2001, Michel Desjoyeaux sent poindre un deuxième succès. "Le vent a bien molli, entre 10 et 15 noeuds dans les rafales. C'est une belle journée, ce n'est pas désagréable que ça se calme un petit peu car on a bien cotisé ces jours derniers, a-t-il commenté lors de la vacation avec le PC course. J'ai du vent d'Est car je suis encore en bordure de l'anticyclone, mais j'ai un peu de chance : j'ai une petite poussée de nord-ouest qui arrive et qui va réduire un peu la cellule anticyclonique. Ça va me permettre de passer sans trop de douleur... Je pense effectivement que la messe est dite. En plus, j'ai un enchaînement météo assez sympa qui m'attend".
"L'arrivée, c'est sûr que j'y pense, mais il peut se passer tellement de choses, je n'ose pas trop et disons que je cache ma joie, a-t-il poursuivi. En ce moment, comme on est vent de travers, je devrais être avec toute la dérive en bas, mais je laisse la quille faire le boulot, comme ça si on a un objet flottant un peu dur, c'est la quille qui prendra et pas la dérive : je n'aurai pas de trou dans mon bateau. Voilà un peu les préoccupations du bord".
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