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Les Bleus en quarts

ParAFP

Mis à jour 14/09/2011 à 18:59 GMT+2

La France a rempli son premier objectif de l'Euro 2011 en se qualifiant mercredi pour les quarts de finale de la compétition aux dépends d'une Turquie assez faible. "On a un peu galéré", a pourtant reconnu Antonin Rouzier, pointu des Bleus. Face à la Serbie, il faudra montrer autre chose.

2011 Euro play-off France Turquie

Crédit: Reuters

La France s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro 2011 en battant la Turquie 3 sets à 1 (25-19, 25-23, 19-25, 25-21), en match de barrage, mercredi à Vienne. Les Bleus, vice-champions d'Europe en titre, retrouveront jeudi en quarts (19h00, l'horaire initial ayant été modifié) la Serbie, médaillée de bronze au Mondial-2010. Avec cette victoire, ils ont atteint leur objectif minimal.
"On est ravi d'avoir pris notre billet pour les quarts. On est très bien parti dans ce match. Mais comme à chaque fois contre des équipes comme ça, on se grippe", a réagi Philippe Blain, entraîneur des Bleus. "La manière n'a pas forcément été là. On a joué sans pointu. Antonin (Rouzier) a forcé toutes ses frappes. Benjamin (Toniutti) a très bien débuté, mais lui aussi s'est grippé, on ne sait pas trop pourquoi. Sur la fin, Earvin (Ngapeth) nous libère. Son ace nous fait du bien. On aurait dû trouver plus de continuité sur leurs services flottants. On n'a pas trouvé la solution face à leur pointu. Jusque-là on a été plutôt été meilleur face aux grosses équipes. Les Serbes ont une équipe avec beaucoup de joueurs d'expérience. C'est une équipe très joueuse. Il va falloir être capable de jouer à notre meilleur niveau tout le match".
"On est en quarts, l'essentiel est fait", a déclaré Antonin Rouzier, pointu des Bleus. "C'était un match difficile à jouer. Ces Turcs ne lâchent rien. On a un peu galéré. Personnellement, j'ai bien commencé, mais après je me suis complètement effondré. Je ne sais pas pourquoi, je ne me suis pas relâché dans la tête. Avec Totti (le passeur Benjamin Toniutti, ndlr), c'était notre premier match depuis plusieurs mois. Il fallait s'adapter. On était un peu crispé, on ne s'est pas libéré. C'est un match à oublier. On gagne 3-1, même si on aurait dû gagner 3-0. L'objectif est rempli".
"On a atteint l'objectif, c'est l'important", a déclaré Pierre Pujol, passeur de l'équipe de France. "J'espère que maintenant l'équipe va se libérer. (Face à la Serbie) il faut qu'on sorte notre meilleur volley et qu'on soit convaincu qu'on peut gagner. Si on réussit notre plus belle prestation, on peut les embêter".
Une accession aux demi-finales leur garantirait quasiment à coup sûr une place pour la Ligue mondiale, le premier des trois tournois qualificatifs pour les J.O. de 2012, à Londres. Mais les Français ont été loin de convaincre face aux Turcs. Ils ont montré la même instabilité chronique qui les caractérise depuis le début de cet Euro. Ils doivent avant tout leur qualification aux faiblesses des Turcs, en particulier en réception, et à l'efficacité en attaque d'Earvin Ngapeth, qui porte pour l'instant l'équipe à bout de bras.
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