Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Volley (Euro 2023, France-Turquie) - Giani, les Bleus à la sauce italienne

ParAFP

Publié 30/08/2023 à 00:34 GMT+2

Arrivé il y a un an et demi, en remplacement de Bernardinho, Andrea Giani, le sélectionneur des Bleus, aura à coeur de briller lors de l'Euro 2023 après avoir atteint les quarts de finale des Mondiaux l'année dernière. Pour la star française, Earvin Ngapeth, qui a connu le technicien italien à Modène, on devrait voir la meilleure version d'Andrea Giani lors de ces championnats d'Europe.

Andrea Giani et l'équipe de France face à l'Italie, mercredi 7 septembre 2022. / Championnat du monde

Crédit: Getty Images

Nommé en mars 2022 après la démission surprise de Bernardinho, Andrea Giani n'avait pas vraiment pu mettre sa patte sur l'équipe de France lors du Mondial 2022. Un an plus tard, le sélectionneur italien passe lui aussi un test capital lors de l'Euro 2023 de volley qui débute mercredi pour les Bleus.
Cette équipe doit toujours viser les demi-finales
Dans son pays, Andrea Giani est une légende. Durant sa carrière de joueur, il a presque tout gagné : trois titres mondiaux (1990, 1994, 1998), quatre sacres européens (1993, 1995, 1999, 2003), trois médailles olympiques (2e en 1996 et 2004, 3e en 2000) ou encore cinq titres de champion d'Italie et deux Ligues des champions. Sur le banc d'entraîneur, son palmarès est, pour l'instant, plus concis : deux éditions de la Challenge Cup en club et surtout la Ligue des nations 2022 avec la France quelques semaines seulement après son arrivée.
Mais depuis, les Bleus, champions olympiques en titre, ont chuté en quarts de finale du Mondial 2022 contre l'Italie et, avec une équipe largement remaniée, au même stade de la Ligue des nations 2023 face aux Etats-Unis. "Ce n'est pas facile de gagner tous les tournois", souligne à l'AFP Giani qui, avant la France, a dirigé la Slovénie (2015-16) et l'Allemagne (2017-22). "Mais vu le potentiel de l'équipe, elle peut toujours finir sur le podium... Cette équipe doit toujours viser les demi-finales", assure-t-il.
Earvin Ngapeth, la star des Bleus, est persuadé que Giani est l'homme de la situation, pour l'Euro 2023 et bien sûr les JO 2024 de Paris. "Il est vraiment en train de s'installer, c'est là (durant l'Euro) qu'on va voir si on arrive à être plus réguliers. Dans les grosses compétitions, à part l'Euro en 2015 (1er, NDLR) et les Jeux, on n'a jamais fait de podium", rappelle celui qui connaît bien Giani pour avoir travaillé sous sa direction en club, à Modène, jusqu'à cette saison.
De plus en plus, je vois l'entraîneur que j'ai eu à Modène pendant des années
Pour Ngapeth, dont l'avis a compté lorsqu'il a fallu trouver un remplaçant à Bernardinho, désireux de rentrer au Brésil pour des raisons personnelles sept mois seulement après sa nomination, il y a eu pour le sélectionneur "un temps d'adaptation". "A l'Euro, il était à peine en train de prendre ses marques et d'être lui-même. Il est arrivé dans un staff qu'il ne connaissait pas du tout, il y a la barrière de la langue, il y a des joueurs qu'il ne connaissait pas du tout, il a eu très peu de temps l'été dernier", insiste le réceptionneur-attaquant. "De plus en plus, je vois l'entraîneur que j'ai eu à Modène pendant des années", assure Ngapeth.
La greffe a pris d'autant plus facilement que ce n'est pas une révolution pour les Bleus qui, pour la plupart, ont joué dans le Championnat d'Italie et maîtrise les exigences d'un volley italien plus physique. "C'est le style italien, explique Jenia Grebennikov. Le discours passe aussi par beaucoup de chiffres, beaucoup de statistiques. C'est un plus. Quand il te dit que huit fois sur dix, dans telle situation, la balle va arriver à cet endroit, il a raison, il faut s'y préparer".

La phase de groupes sans Ngapeth ?

Mais le sélectionneur italien n'est pas favorisé par les circonstances : il aborde le dernier tournoi des Bleus avant les JO 2024 avec un Ngapeth qui, blessé à une cuisse et en proie à un genou récalcitrant, n'a pas joué depuis trois mois. Du coup, il pourrait manquer toute la phase de groupes, à commencer par le match contre la Turquie mercredi à Tel-Aviv, mais cela n'inquiète pas outre mesure le coach des Bleus. "Avec nos caractéristiques, nous pouvons battre tout le monde", conclut Giani.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité