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Finale Cuneo-Novossibirsk, pour un vainqueur inédit

ParAFP

Publié 16/03/2013 à 16:57 GMT+1

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Eurosport

Crédit: Eurosport

La finale de la Ligue des champions messieurs de volley-ball, dimanche (14h30) à Omsk (Russie), opposera deux novices à ce niveau: le club italien de Cuneo et l'équipe russe de Novossibirsk, qui a signé un réel exploit en sortant le tenant du titre, Kazan, en demi-finale.
Cuneo, où évolue l'international français Earvin Ngapeth, et Novossibirsk essaieront d'inscrire leur nom au palmarès pour la première fois de leur histoire, et ce dès leur première participation à un Final Four.
Qualifié d'office en tant que club organisateur -même si ce Final Four a lieu à Omsk, deuxième ville de Sibérie après Novossibirsk- le Lokomotiv Novossibirsk a réussi une immense performance en sortant ses compatriotes de Kazan en cinq sets (19-25, 25-20, 22-25, 25-16, 15-12).
Tenant du titre, et déjà sacré en 2008, Kazan présente un effectif somptueux avec quatre champions olympiques russes, des étrangers de premier plan et l'entraîneur de la sélection russe sacrée aux JO de Londres, Vladimir Alekno.
Kazan était donc l'immense favori après avoir remporté ses 10 matches dans la compétition, dont 8 sur le score sans appel de 3-0. Mais à l'image de son pointu Maxim Mikhailov (19 points, mais seulement 37% de réussite en attaque), le tenant n'a pas trouvé l'ouverture dans la défense de Novossibirsk.
Parfaitement dirigé par le passeur Alexander Butko et avec un bloc efficace, Novossibirsk est parvenu à remonter à chaque fois un set de retard. Dans le tie-break, Marcus Nilsson (23 pts) et Lukas Divis (18 pts) ont fait la différence.
La seconde demi-finale opposait Cuneo aux Polonais de Kedzierzyn-Kozle, avec dans leurs rangs un autre international français, Antonin Rouzier. Là encore, les deux équipes ont dû recourir à un cinquième set, Cuneo s'imposant 24-26, 25-20, 25-20, 23-25, 15-10.
Les deux Français se sont mis en valeur. L'essentiel du jeu d'attaque de son équipe reposant sur ses épaules, Rouzier a répondu présent avec 26 points. Mais Ngapeth, qui peut devenir le premier Français sacré depuis Renaud Herpe en 2010 avec Trente, s'est fait remarquer lui aussi.
Il a inscrit 17 points, et a permis à Cuneo d'imposer la plus grande variété de son jeu d'attaque, en secondant parfaitement le duo Wout Wijsmans (20 pts)-Tsvetan Sokolov (24 pts).
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