La grosse surprise : Earvin Ngapeth revient en France et signe à Poitiers
Double champion olympique avec la France, Earvin Ngapeth va poursuivre sa carrière en France, à l’Alterna Stade Poitevin où il s'est engagé pour une saison. La star des Bleus revient dans la ville où il a été formé un peu à la surprise générale en treize ans après son départ en Italie. L'annonce a été faite ce jeudi par le club.
Le geste de la finale : la défense exceptionnelle de Ngapeth à bout de bras
Video credit: Eurosport
C'est un retour à la fois singulier, surprenant et romantique. Un peu à l'image de l'insaisissable bonhomme. Earvin Ngapeth signe un come-back inattendu en France. Le double champion olympique revient dans la ville, Poitiers, où il a été formé mais il n'avait jamais défendu les couleurs de l’Alterna Stade Poitevin. C'est chose faite désormais puisqu'il s'est engagé pour un an. L'annonce a été faite ce jeudi à l'occasion de la soirée de lancement de la saison du club.
"Vous ne rêvez pas... Earvin Ngapeth sera bien le 15e homme sous les couleurs d'Alterna SPVB cette saison" a annoncé le club sur son site Internet. Ngapeth, âgé de 33 ans, était sans club depuis fin mai et le terme de son contrat avec Halkbank Ankara. "Ça fait maintenant plus de dix ans que je suis à l'étranger. Je suis papa de trois enfants, ils grandissent, il y a l'école..." a-t-il déclaré au micro de France Bleu Poitou. Il s'est engagé pour une saison (le championnat débute le 18 septembre), avec toutefois dans son contrat une option pour partir à la fin de l'année en cas d'offre intéressante. "Je me laisse la possibilité, si quelque chose se passe, de partir à la fin du mois de décembre. Ce qui est sûr à 100%, c'est que toute la phase aller, je serai là" a-t-il expliqué à France Bleu Poitou.
Personne n'avait été mis au parfum et ce tonitruant come-back de la star des Bleus donne un éclairage tout à fait particulier à la saison et au championnat qui démarrent dans une semaine. Treize ans après son départ en Italie, Ngapeth revient dans une Marmara SpikeLigue orpheline des champions olympiques de premier plan, à l'exception de Nicolas Le Goff. "J'ai grandi dans cette salle, avec cette équipe, dans cette ville. Mes premières grandes émotions de volley-ball ont été ici. Il y avait un petit goût d'inachevé, je n'avais pas encore porté ce maillot. Je savais que ça arriverait, mais pas aussi vite", a expliqué Ngapeth à France Bleu Poitou.
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